20 après la sortie du jeu original, Capcom sort un remake de l’épisode 2 de la saga horrifique Resident Evil. L’affrontement face aux zombies fait rage depuis le 25 janvier 2019 !
20 après la sortie du jeu original, Capcom sort un remake de l’épisode 2 de la saga horrifique Resident Evil. L’affrontement face aux zombies débute le 25 janvier 2019
Notre avis sur le jeu
Un remake à la hauteur et plus encore
Attendu avec impatience par les fans de la licence mais aussi par les fans du deuxième opus, ce titre créé la surprise. Capcom devait justifier la réalisation de ce remake d’un jeu d’une vingtaine d’années. C’est sans suspense qu’on vous annonce que le développeur japonais le fait d’une manière magistrale. Le ton est donné dès le début du jeu et ça s’annonce plutôt mal pour Leon et Claire. L’ambiance pesante nous rend paranoïaque entre les zombies qui se reveilleront et ceux qui sont tout simplement morts.
Resident Evil, le patron du survival horror, de retour
Cette nouvelle version de la découverte de Raccoon City par Claire et Léon prend à la gorge ! Autrefois, dans Resident Evil, lorsque vous fermiez une porte ou que vous arriviez dans une zone à priori sans danger, vous n’aviez rien à craindre. Aujourd’hui, vous n’avez plus d’endroit où vous cacher, les zombies affamés défoncent les portes, les fenêtres, se jettent des escaliers pour vous atteindre comme dans World War Z. N’ayez crainte, ils ne se mettent pas à courir. Sans spoiler, vous allez rencontrer des situations dans lesquelles vous vous sentirez bien faible face à plusieurs ennemis féroces qui vous barrent la route. C’est le retour du survival horror comme on l’aime !
C’est dans les vieux pots…
Si les anciennes mécaniques de gameplay sont bien présentes (le fonctionnement des coffres, les puzzles tirés par les cheveux) elles se marient tout de même très bien avec les nouveautés. Vous trouverez parfois plus d’objets que vous ne pourrez en porter, ce qui vous forcera à faire des choix cornéliens entre le retour vers un point de sauvegarde qui peut s’avérer dangereux et le choix d’un autre chemin plus court mais 10 fois plus dangereux !
Vous risquez certainement, à un moment ou à un autre, de manquer de munitions ce qui vous forcera à fuir souvent ! Le souci c’est qu’à part utiliser vos armes à feu, couteaux et grenades, vous ne pouvez rien faire et c’est là le principal défaut du jeu, ni coup de pied, ni coup de poing. Le remake fait souvent plus que ce qu’on lui demande mais sur ce point il reste identique au jeu original de 1998. On pardonne aisément ce problème mineur.
Ce qui passe moins bien réside dans le fait que les aventures de Claire (8-10h de jeu) et celles de Léon (7-8h) se répètent un peu alors qu’elles sont censées être différentes, les deux personnages se trouvant à divers endroits du commissariat de Raccoon City et de la ville. On note tout de même pas mal de changements entre les deux cheminement, encore heureux.
Une belle performance graphique
Le jeu utilise le moteur propriétaire de Capcom, le RE engine, déjà utilisé par Resident Evil 7 et le prochain Devil May Cry V. Effets de lumière, de particules, photoréalisme et animation parfaite, on s’étonne à chaque seconde de la beauté du titre. Les décors sont assez figés, mais restent vraiment très détaillés et flattent la rétine. Un plaisir !
J’ai aimé J’ai moins aimé
– On a de nouveau très peur – Impuissance sans arme à feu
– Un remake très généreux – Des répétitions incohérentes dans les 2 scénarios
– Le jeu est sublime
– Durée de vie rallongée par rapport
à la version originale
– Gestion des ressources
20 ans plus tard
Pour cet épisode, Capcom ne s’est pas simplement contenté de remettre graphiquement au goût du jour l’épisode 2 sorti en 1998. Il s’agit d’un remake grandement amélioré. Graphismes 3D de toute beauté, énigmes repensées et action permanente se chargent de ponctuer ce nouveau Resident Evil 2.
Exit la vue subjective de Resident Evil 7, c’est donc une vue à la 3e personne qui sera adoptée. Vous aurez donc la chance d’admirer les épaules et le dos de Léon Kennedy ou encore de Claire Redfield.
Tu ne zapperas point
Au menu de ce qui disparaît également au profit de quelque chose de plus moderne, c’est le Zapping System. Les plus vieux se souviendront que l’on incarnait de manière alternée les deux protagonistes de l’histoire et que les actions de l’un avaient un impact sur l’histoire de l’autre. Autant vous dire qu’il fallait faire les bons choix pour éviter de se rendre une tâche plus compliquée par la suite.
Pour ce remake, place à deux campagnes totalement indépendantes pour Léon et Claire. Ce qui veut dire que rien de ce que vous ferez n’influencera le cours de la vie de l’autre. Une liberté offerte, sûrement pour attirer de nouveaux joueurs n’étant pas nés à l’époque de la sortie de l’épisode.
Les anciens, eux, retrouveront sûrement le même plaisir qu’à l’époque, tout en devant s’adapter aux petites nouveautés. Et les souvenirs du scénario referont surface puisque il ne s’agit que d’un remake. On ne touche donc « normalement » pas trop à l’histoire.
