LE CERCLE LITTÉRAIRE – Le coup de cœur de Marie-Amélie HdJ (Paris). Elle est née au Cameroun et a étudié en France. Jo Güstin est l’auteure de 9 histoires lumineuses, qui cachent autant de luminosité et d’espoir que de sombres récits. Le point de vue est un pivot important dans ces nouvelles, tout s’y joue. Ces histoires confrontent une poignée d’êtres à une multitude d’embûches, derrière une forme de détachement que l’on pourrait croire réelle. Des choses terribles se produisent.
9 histoires lumineuses
Le coup de cœur de Marie-Amélie HdJ (Paris)
Elle est née au Cameroun et a étudié en France. Jo Güstin est l’auteure de 9 histoires lumineuses, qui cachent autant de luminosité et d’espoir que de sombres récits. Le point de vue est un pivot important dans ces nouvelles, tout s’y joue. Ces histoires confrontent une poignée d’êtres à une multitude d’embûches, derrière une forme de détachement que l’on pourrait croire réelle. Des choses terribles se produisent.
L’enlisement des racines
Voyez par exemple ce jeune garçon Ibeji, enfant-sorcier qui connaîtra une histoire inacceptable. L’espoir rencontré dans ces destins contrariés ne serait-il qu’un leurre ? L’attachement à diverses croyances, l’enlisement des racines, heurtent les personnages de plein fouet sur le chemin de leur vie. Et nous les voyons trébucher naturellement, banalement. Un mal vit sous nos yeux. Nous souhaiterions l’arrêter en criant que les choses peuvent être différentes et faire cesser ces faits terribles et injustes. Mais l’auteure rend ces fins inévitables.
De l’écriture naît des tourbillons de sentiments
L’apprentissage est riche. Ces 9 histoires lumineuses fourmillent de cultures denses. Sa lecture fera naître de nombreux sentiments, tristesse, écœurement, tendresse, espoir. L’écriture de Jo Güstin est vibrante, joue de l’absurdité pour raconter des faits méconnus, voire dénoncer mais sans démagogie. Le point de vue du lecteur conserve son libre arbitre. Petite brèche qui mène à des mondes parfois insoupçonnés, ce recueil passionnant est un chemin à emprunter, à connaître.
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Parution le 9 novembre 2017