Vous n’en pouvez plus d’attendre la sortie du premier volet de la trilogie Kaamelott au cinéma ? On vous aide à patienter avec l’intégralité des six saisons de la série, et plus récemment, avec l’extraordinaire bande originale du film, composée et orchestrée par Alexandre Astier lui-même. Une occasion de plus pour (re)découvrir l’un des programmes cultes de la télévision française des années 2000 !
[Màj 16/12/20] Événement : La Claque ITW
A l’occasion de la sortie de la bande originale de Kaamelott – Premier Volet en CD, vinyle et coffret collector, nous avons rencontré Alexandre Astier pour une interview La Claque où on en apprend plus sur l’acteur-réalisateur-scénariste et compositeur aux multiples talents, de ses inspirations artistiques à ses claques cinématographiques.
« Les Angles, c’est pas les angles de la carte ? »
Bretagne, Haut moyen-âge. Le roi Arthur a construit Camelot, une forteresse où il accueille les chevaliers les plus braves du Royaume. Combattant différentes vagues d’envahisseurs, ces guerriers sont conviés par leur souverain à une quête encore plus importante : retrouver le Graal, la coupe sacrée qui a recueilli le sang du Christ lors de son ultime repas. Voilà pour la légende. Kaamelott tire son synopsis de l’un des fondements littéraires de la civilisation occidentale. Sauf que dans la version d’Alexandre Astier (créateur, scénariste, réalisateur et acteur de la série) de ce conte, les héros sont plutôt des bras cassés : Merlin l’enchanteur a bien du mal à enchanter, et la divine Guenièvre, convoitée par un Lancelot bien emprunté, doit composer avec les infidélités chroniques de son époux.
« Je crois que faut que vous arrêtiez de dire des trucs »
Conçu à l’origine comme un programme court, Kaamelott a connu le succès grâce à ses dialogues, renouant avec la petite musique rythmique des formules à la Audiard, et à la truculence de ses personnages. Les paysans mécontents à l’accent rhodanien très prononcé, le trop gourmand Karadoc, le psychédélique Perceval ou le très bourrin Léodagan sont devenus petit à petit familiers des téléspectateurs.
Pour autant, le créateur de la série a souhaité les faire évoluer dans le temps. De livre en livre, les histoires se sont épaissies. Les pastilles humoristiques sont devenues des scénarios plus longs. Outre les situations de comédie à décalage, des intrigues portant sur la nécessité d’avoir un destin, le choix d’enfanter une descendance ou le rôle de l’amitié ont fait le sel des six saisons (ou « livres ») de la saga.
« Elle est où la poulette ? »
En attendant l’adaptation de la saga au cinéma, cette réédition haute définition de la série d’origine permet d’apprécier le minutieux travail d’Alexandre Astier et de sa bande de comédiens, ainsi que le développement progressif de ce feuilleton ambitieux. Les livres V et VI, constitués d’épisodes de près d’une heure, en offrent peut-être les passages les plus émouvants, sans renier l’humour initial de la série. Maîtrisée et plein de richesses (de nombreuses références culturelles émaillent les épisodes), dans ses dialogues comme dans ses situations, Kaamelott est une vraie réussite, qui a gardé intact son pouvoir de séduction, neuf ans après la fin de sa diffusion.
« La patience est un plat qui se mange sans sauce »
Le 22 janvier 2020, Alexandre Astier a dévoilé sur Twitter des images du premier volet de la trilogie Kaamelott. L’occasion de croiser bon nombre de têtes connues -quoique difficilement reconnaissables- telles que Perceval, Karadoc, Léodagan, Dame Séli ou encore Merlin… Et de découvrir quelques surprises, comme les participations de Guillaume Galienne, Clovis Cornillac et, accrochez-vous, Sting ! La date de sortie dans les salles de cinéma n’a cessé d’être décalée, mais on peut se consoler avec l’intégrale de la série et la bande originale du film.