Le nouveau livre de l’écrivain irlandais John Boyne, Les Fureurs invisibles du cœur, paraîtra à la rentrée chez J.-C. Lattès. Un livre traversé d’interrogations sur les notions d’identité et de déracinement.
L’Irlande en toile de fond
Années 1940. Cyril Avery a été adopté par un couple de Dublin aisé et un brin farfelu. Tout ce qu’il sait de ses origines, c’est qu’il est né d’une jeune femme bannie d’une petite communauté rurale irlandaise, ce qui était alors un péché ostracisant : mettre au monde un enfant sans être mariée. Cyril va alors traverser les décennies suivantes à la recherche de son passé, de son identité, afin de se retrouver lui-même. Et le lecteur de voyager à son tour, dans une Irlande aussi fascinante qu’enivrante.
Questions existentielles
Savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va et qui l’on est, telles sont les interrogations qui peuplent la vie mouvementée de Cyril Avery, dont John Boyne se fait l’écho dans Les Fureurs invisibles du coeur. Le thème du déracinement peuple son œuvre depuis Le Garçon au pyjama rayé, ainsi que la recherche épique de ses origines, comme dans Noé Nectar et son voyage étrange. Une quête et une enquête que l’on retrouve également dans d’autres romans de cette rentrée littéraire, comme Le Prince à la petite tasse d’Émilie de Turckheim ou Arcadie d’Emmanuelle Bayamack-Tam, où à chaque fois, le héros est un enfant qui va devoir courir après son passé pour changer son avenir…
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Traduit de l’anglais par Sophie Aslanides
Parution le 22 août 2018 – 580 pages
Les Fureurs invisibles du cœur, John Boyne (J.-C. Lattès) sur Fnac.com