Baby Driver, c’est cet ovni du cinéma sorti en salle cet été et signé Edgar Wright. Un film tonitruant déroulé à 100km/h, le long d’une bande originale rugissante. Tout simplement exceptionnelle !
Pump Up the Volume !
Baby (Ansel Elgort) est un as du volant. Un art mécanique qu’il a mis au service de Doc (Kevin Spacey) et de sa bande de braqueurs (Jon Hamm, Jamie Foxx, Eiza Gonzalès). Son job, assurer leur fuite une fois terminées leurs petites affaires. Son truc, conduire la musique à fond, les écouteurs vissés aux oreilles. En vrai, c’est pour compenser son acouphène causé par un accident de voiture lorsqu’il était enfant. Toujours est-il que ça envoie du gros son dans la caisse de Baby. De quoi nourrir la fantastique BO (ici en vinyle) de ce Baby Driver…
Une BO qui roule des mécaniques
30 titres ! 30 morceaux et pas un de trop. Edgar Wright (trilogie Cornetto) s’est fait plaisir en nous en mettant plein les oreilles pendant près de 2h : des 6 minutes inaugurales, au rythme de Bellbotoms du légendaire Jon Spencer Blues Explosion, aux méconnus Debora de T. Rex ou encore Brighton Rock de Queen, en passant par Let’s Go Away for a While des Beach Boys ou Intermission de Blur. Mais en vrac, on aurait aussi envie de citer Harlem Shuffle de Bob & Earl, samplé plus tard par Busta Rhymes (Calm Down, feat. Eminem), Easy des Commodores ou encore Never, Never Gonna Give Ya Up de Barry White. À noter, également, la composition de Danger Mouse, Chase Me. Bref, ce Baby Driver d’Edgar Wright, c’est de l’Entertainment pur jus, dopé au meilleur de la musique seventies, eighties et nineties. Et Dieu que c’est bon !