Un regard plein de mystère et de malice, des courbes étourdissantes et un caractère de combattante qui force le respect : Mireille Darc incarnait à sa manière la femme française. Décédée le 28 août 2017 à l’âge de 79 ans, l’amie intime d’Alain Delon aura toujours fait l’unanimité au cinéma, au théâtre et à la télévision…
Un regard plein de mystère et de malice, des courbes étourdissantes et un caractère de combattante qui force le respect : Mireille Darc incarnait à sa manière la femme française. Décédée le 28 août 2017 à l’âge de 79 ans, l’amie intime d’Alain Delon aura toujours fait l’unanimité au cinéma, au théâtre et à la télévision.
La bande à Lautner
Son sourire envoûtant et son talent évident ont rapidement séduit les plus grands réalisateurs français. Après avoir reçu le prix d’excellence au conservatoire de Toulon, sa ville natale, Mireille Darc, née Mireille Aigroz, décroche son premier rôle à la télévision en 1960 (La Grande Bretèche de Claude Barma). Georges Lautner n’y résiste pas et fait d’elle l’une des grandes stars des années 60. Les Barbouzes, Pouic-Pouic, Galia, Borsalino… autant de chefs-d’œuvre qui révèlent une femme à la plastique étourdissante et au sourire ravageur.
Petit écran, grands combats
Cette image de femme libre a souvent masqué d’éprouvants combats de vie comme une opération à cœur ouvert subie en 1980 ou un important accident de la route quelques années plus tard. Cela ne l’a jamais empêchée d’explorer de nouveaux horizons artistiques, aussi bien au théâtre (cinq pièces dont Sur la route de Madison en 2007) qu’à la télévision où elle rencontre un succès phénoménal avec les sagas de l’été (Les Cœurs brûlés, Les Yeux d’Hélène, Terre indigo ou Le Bleu de l’océan). Dans son autobiographie (Tant que battra mon cœur), elle n’oublie pas de citer la chose qui a le plus compté dans sa carrière : l’amour. Dans ce domaine, Alain Delon, 15 ans d’amour et une amitié continue, laissera une trace indélébile.