Un demi-siècle d’une carrière bien remplie ne suffit pas à Georges Chelon. Poète et chanteur engagé, l’interprète du Père prodigue sort un nouveau disque, qui vient succéder à une quarantaine d’autres. On n’est pas tout seul signe le retour remarqué d’un des plus vénérables représentants de la chanson française.
Les fleurs du bien
Au cours des années 2000 et 2010, Georges Chelon a beaucoup chanté les autres. Baudelaire (avec ses albums consacrés aux Fleurs du mal), ou Brassens, les classiques des guinguettes (Chante la Seine) ou les auteurs coquins (Chansons libertines) : l’interprète a retracé avec ces disques toute la filiation poétique de la chanson française d’aujourd’hui.
Retour de plume
Au pays de Millet, Dans la cour de l’école ou son titre La Belle Endormie (Charlie) (écrite après les attentats de janvier 2015) ont vu Chelon revenir à ses propre textes, aussi engagés que poétiques. Une volonté d’écrire qui continue d’animer le maître, à un âge où l’on peut être sérieux et ironique tout à la fois. Deux attitudes à retrouver sur On n’est pas tout seul, un nouveau disque en forme, encore, de cure de jouvence !
