James Bond est éternel, pas ses interprètes. Roger Moore vient de nous quitter à l’âge de 89 ans ce mardi 23 mai. Révélé par les séries Amicalement vôtre et Le Saint, il fut, avec Sean Connery, celui qui endossa le plus souvent le fameux smoking de l’espion 007. Levons notre verre de Martini pour lui rendre hommage.
James Bond number 2
Dans Dangereusement vôtre en 1985, James Bond affronte Zorin, un terrible psychopathe incarné par Christopher Walken. Un épisode qui signa le clap de fin de l’association 007/Roger Moore. L’acteur britannique arrêtait d’incarner le plus célèbre des espions de Sa Majesté après sept films qui remportèrent un vif succès. Pourtant, ce ne fut pas une mince affaire pour le comédien de succéder à Sean Connery en 1973 pour Vivre et laisser mourir.
Mais c’est sous son règne que la saga sort quelques-uns de ses films les plus emblématiques : L’Homme au pistolet d’or en 1974 (célèbre pour son opposition au regretté Christopher Lee) ; L’Espion qui m’aimait en 1977 ; Moonraker en 1979 avec Michael Lonsdale ; Rien que pour vos yeux en 1981 avec comme James Bond Girl notre Carole Bouquet nationale ; et Octopussy en 1983. Lorsqu’il redonne son permis de tuer en 1985, Roger Moore a alors 58 ans et déjà une quarantaine d’années de carrière.
Un Saint peut en cacher un autre
Mais il serait dommage de réduire Roger Moore à son rôle de 007. Si on le retrouve sur grand écran dans de courtes participations dès 1945 comme César et Cléopâtre, c’est par la télévision qu’il va atteindre la reconnaissance. Tout d’abord en incarnant Ivanhoé en 1958, puis quatre années plus tard le personnage de Simon Templar dans Le Saint pendant sept saisons. C’est la consécration pour Roger Moore. Il devient même le comédien de séries télévisées le mieux payé au monde en 1971 avec un cachet d’un million de dollars pour devenir le dandy Bret Sinclair aux côtés de Tony Curtis dans Amicalement vôtre. Un flop outre-Atlantique, mais une série devenue culte en France.
Au cinéma, on a pu l’apercevoir dans Les Oies sauvages en 1978, L’Héritier de la Panthère rose en 1983 et même dans Le Grand tournoi en 1996 aux côtés de Jean-Claude Van Damme. Mais pour les afficionados de James Bond, il restera toujours l’espion 007. Même s’il a dû remiser à jamais son smoking au pressing ce mardi 23 mai 2017.