Qu’il fut Louis la Brocante ou commissaire Laviolette, roi de la télévision ou second couteau récurrent du cinéma français, Victor Lanoux nous a quitté ce jeudi 4 mai. Comédien populaire, auteur de théâtre, il laisse derrière lui des milliers de fans pour qui chiner était devenu synonyme d’aventures policières rocambolesques.
Le brocanteur de l’audimat
On avait pris l’habitude de le voir parcourir la région lyonnaise au volant de son TUB Citroën et de jouer les détectives antiquaires. Louis la Brocante qu’il s’appelait, ce personnage au sourire malicieux et à l’œil qui frise, donnant son nom à une série française particulièrement suivie (44 épisodes en 13 saisons et des millions de téléspectateurs à chaque fois). Mais cette popularité n’aurait jamais pu voir le jour sans la prestation habitée de Victor Lanoux qui traversait alors petits et grands écrans avec aisance.
Quand Victor fait Lanoux
C’est sur scène pourtant qu’il fait ses premiers pas, en acolyte de Pierre Richard. Et pendant que le grand blond s’amusait avec des chaussures noires, le brun moustachu enchaînait les grands rôles au théâtre, jusqu’à se faire remarquer au cinéma dans L’Affaire Dominici. Dès lors, le septième art se l’arracha. Il alterne premiers et seconds rôles, dans des films marquants tels que Cousin, Cousine (film pour lequel il sera nommé aux César), La Carapate, Une sale affaire ou encore Un éléphant ça trompe énormément.
Lanoux et Laviolette
Si, dans les années 2000, Victor Lanoux s’est fait plus discret au cinéma, il a continué d’enflammer les planches. Et quand il quittait sa panoplie de brocanteur, c’était pour un autre rôle récurrent en télévision. Dans Les Enquêtes du commissaire Laviolette, il était ce retraité de la police toujours prêt à reprendre du service. Le point d’orgue d’une carrière que l’acteur s’est amusé à résumer dans son ouvrage Laissez flotter les rubans. Un livre que l’on ne retrouve pas encore dans toutes les bonnes brocantes !
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