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La Havane, mon amour de Zoé Valdés, souvenirs d’une enfance heureuse

02 février 2017
Par Le Cercle Littéraire
La Havane, mon amour de Zoé Valdés, souvenirs d'une enfance heureuse
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LE CERCLE LITTÉRAIRE – Le coup de cœur de Martine L. : « Zoé Valdés nous raconte la Havane de son enfance, la montée du castrisme et le devenir de cette ville à l’occasion de son 495e anniversaire. C’est un roman splendide sur les souvenirs d’enfance dans une ville tant aimée. »

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La Havane, mon amour

Le coup de cœur de Martine L. (Lyon)

Zoé Valdés nous raconte la Havane de son enfance, la montée du castrisme et le devenir de cette ville à l’occasion de son 495e anniversaire. C’est un roman splendide sur les souvenirs d’enfance dans une ville tant aimée.

Une enfance insolite

La Havane, mon amour de Zoé ValdésZoé Valdés habite tout d’abord avec sa grand-mère et sa mère, une maison dans le quartier de la « vieille Havane », qui doit être détruite. Elles n’ont alors plus rien et sont logées dans une pièce exiguë d’une auberge insalubre qu’elles quitteront rapidement pour être hébergées dans le cinéma Actualidades. Zoé a 10 ans lorsque sa grand-mère décède. Sa mère alcoolique l’emmène dans de nombreux bars de la ville, dont certains sont mythiques par la fréquentation d’écrivains connus.

Une série de portraits

Elle aura une enfance pauvre, mais heureuse et riche de cette culture cubaine et de ses traditions. Elle se rappelle les odeurs de boulangerie, de café, les couleurs, la lumière, la danse… Le quartier de la vieille Havane est peuplé de personnages étranges qui pimentent le quotidien de Zoé : Farolito qui allume les réverbères de la ville, Osiris la prostituée, le Caballero de Paris, l’homme au parapluie noir, le fantôme havanais qui tiendra un rôle important dans la vie de l’auteure…

Visite de la Havane

L’architecture est magnifique. Les monuments art déco embellissent la ville, tel l’édifice Bacardi (célèbre marque de rhum) achevé en 1930 qui sépare la vieille Havane et la Havane de la République. Les cinémas y sont nombreux et sont sources de distraction. Pour Zoé Valdès, La Havane était une ville libre, joyeuse, bruyante et animée jusqu’en 1959, par opposition à la Havane castriste qu’elle décrit comme une ville de délation, triste, austère et violente.

Havanaise pour toujours

Zoé Valdés a quitté la Havane depuis 20 ans pour s’installer à Paris. Mais elle ne peut oublier son pays et sa ville, et elle nous transporte à travers la vie cubaine, ses traditions et ses superstitions et nous fait découvrir la musique, la littérature et la poésie. Elle se décrit comme « une havanaise qui vit à Paris ». Ses racines sont et resteront à Cuba. Ce livre est une invitation au voyage. C’est un texte très plaisant et très bien écrit.

Paru le 31 août 2016 – 258 pages

Traduit de l’espagnol (Cuba) par Aymeric Rollet

La Havane, mon amour, Zoé Valdés (Arthaud) sur Fnac.com

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