Eva Green se transforme en trapéziste pour son nouveau rôle dans le film Dumbo de Tim Burton. Elle signe un retour à ses racines françaises en se mettant dans la peau de Colette Marchant. Une aventure qui sortira dans les salles le 27 mars prochain. L’occasion pour nous de revenir sur la carrière époustouflante de cette célèbre actrice. Du fantastique à l’action, elle est à l’aise partout…
« Si belle que c’en est indécent »
36 ans, 15 ans de carrière, 17 films et 2 séries : Marlène Jobert (la maman) peut être fière. Révélée et remarquée au théâtre, Eva Green commence par jouer les silhouettes devant la caméra de Michael Haneke dans La Pianiste. Mais c’est devant celle de Bernardo Bertolucci que la jolie brune trouble tout son monde, dans son film Innocents – the dreamers, aux côtés (et plus près encore) des deux jeunes Michael Pitt et Louis Garrel. Il maestro aura alors ces mots au sujet de l’actrice et de sa prestation : « si belle que c’en est indécent »…
Une femme hollywoodienne
Vient le temps alors pour Eva Green d’aller goûter aux superproductions américaines et britanniques. Elle commence en 2005 dans l’épopée historico-religieuse de Ridley Scott, Kingdom of Heaven. Mais c’est l’année suivante qu’elle se voit retenue pour une mission top secret de haute volée. Eva Green est Vesper Lynd, James Bond girl à la beauté fatale aux côtés de Daniel Craig, tout nouveau et très sculpté agent 007, dans Casino Royal. Un tournant dans la carrière de la jeune actrice…
Une femme indépendante
… Un tournant qui ne lui fait pas perdre pour autant son goût du risque et du défi. Ainsi retrouve-t-on l’actrice à l’affiche de nombreuses productions plus indépendantes, à l’instar de l’étrange Dark World avec Sam Riley, de Cracks avec Juno Temple ou encore de Perfect Sense avec Ewan McGregor. Un peu plus tard, Eva Green sera également à l’affiche de White Bird de Gregg Araki et s’essaiera au western danois (The Salvation, avec Mads Mikkelsen).
Une femme fantastique
Fan inconditionnelle d’Edward aux mains d’argent et, plus généralement, de tout le bestiaire fantastique de Tim Burton, Eva Green décroche la timbale en 2012 en obtenant le premier rôle féminin de Dark Shadows. Un échec critique mais une grande réussite personnelle ! C’est donc boostée à bloc qu’elle se frotte ensuite aux univers graphiques plus sanglants de Frank Miller (300 : la naissance d’un empire et Sin City : j’ai tué pour elle) avant d’aller s’essayer au petit écran, dans la série horrifique Penny Dreadful (un succès !).
L’aventure n’en fini pas avec l’adepte de la fantaisie Tim Burton ! En 2016, Eva Green obtient pour la seconde fois un rôle dans l’univers burtonien avec Miss Peregine et les enfants particuliers. Dans ce film on y découvre une femme à la fois mystérieuse, dramatique et drôle. Une mixité qui plaît au réalisateur. C’est pourquoi, nous la retrouvons, en 2019, dans le nouveau long-métrage Disney : Dumbo ! Cette fois-ci, l’actrice a dû faire ressortir ses racines françaises pour coller au personnage de Collette Marchant, une trapéziste.