Quatre ans après The Mediator Between Head and Hands must be the Heart, le groupe américano-brésilien Sepultura signe son grand retour studio avec Machine Messiah. Un quatorzième album résolument moderne : traitant du futur et de la robotisation de l’Homme, il voit la formation de thrash/death renouer avec sa verve politique.
Du Brésil au monde entier
Sepultura n’est plus aujourd’hui dominé par les frères Cavalera, Max et Igor évoluant désormais dans Cavalera Conspiracy. Des membres historiques du groupe, seuls Paulo Jr. à la basse et Andreas Kisser à la guitare œuvrent à maintenir la continuité du line-up. Depuis une vingtaine d’années, c’est l’américain Derrick Green qui joue le rôle du frontman charismatique.
Robot après tout
Machine Messiah, porté par le single I am the Enemy, est produit par Jens Bogren, l’un des artisans en vogue du métal européen. Malgré sa connotation politique plutôt désabusée, le disque, à paraître à la mi-janvier, devrait contenter tous les fans qui y retrouveront la brutalité et le sens de la mélodie qui ont tant fait pour la réputation du groupe.