Papa pour la seconde fois, le ténor franco-italien Roberto Alagna chante son bonheur à qui veut l’entendre dans son dernier opus, confession tendre et intime intitulée Malèna, du nom de sa nouvelle muse et petite fille de deux ans…
Au nom du clan
C’est en famille que le plus grand ténor français a trouvé la force et l’inspiration. Outre Malèna et sa tendre épouse, la soprano polonaise Aleksandra Kurzak, Roberto a pu également compter sur la famiglia. Notamment sur ses frères, Frederico et David Alagna, avec qui il a composé et écrit en sicilien, napolitain et italien les sept titres originaux qui figurent sur l’album. Des créations imprégnées d’émotions personnelles qui viennent ponctuer certains des plus grands airs du répertoire napolitain. Des classiques totalement réinvestis par l’artiste, servi par les arrangements sur mesure de son grand ami Yvan Cassar.
Contre la force du destin
Par sa joie et sa sincérité, ce Malèna résonne comme l’expression d’un profond désir de vie et de partage. Un désir resté indemne en dépit des nombreuses entraves que le destin a pu laisser traîner sur la route de l’homme comme de l’artiste. Entre le décès prématuré de sa première épouse, en 1993, ou l’humiliation artistique sur les planches exigeantes de la Scala de Milan, en 2006. Avec Malèna, Roberto affiche comme jamais sa fureur de vivre et de chanter. Forza, Alagna !
