Le Théâtre des Nouveautés accueille cette création réjouissante, avec un texte d’Isabelle Le Nouvel et une mise en scène de Jean-Louis Benoît. L’occasion de retrouver un Thierry Lhermitte qui n’a rien perdu de son talent, depuis le désormais culte Dîner de cons.
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Le syndrome de l’écossais part d’une situation plutôt classique : deux couples se retrouvent pour un diner. Il y a un enjeu à cette invitation : Florence, la femme de Bruno (Thierry Lhermitte) charge ce dernier d’obtenir de son beau-frère, Alex, (Bernard Campan) la maison de l’île de Ré en aôut et non en juillet, comme chaque année.
Or, Alex arrive le dos en bouillie. Les deux femmes décident donc de partir chercher un médicament à la pharmacie, laissant seuls les deux hommes. Bruno sort une bonne bouteille de Whisky écossais bien cachée au fond de sa bibliothèque, pendant qu’Alex dévoile quelques secrets sur son épouse en plein mal de vivre.
Lorsque les femmes reviennent, Alex se précipite pour avaler ses comprimés… malheureusement incompatibles avec l’alcool ! Voici que l’homme d’affaires surchargé se retrouve délesté de toute inhibition.
Nous retrouvons un Thierry Lhermitte très en forme dans cette pièce, qui fait de Bernard Campan son parfait acolyte. Leur jeu d’acteur est à la hauteur des personnages qui les ont rendus populaires et nous prenons grand plaisir à les revoir sur scène. Christiane Millet et Florence Darel sont très convaincantes dans le rôle de ces deux sœurs que tout oppose : l’une forte et autoritaire, l’autre fragile et bête.
Tout cela forme une pièce très agréable avec des comédiens qu’on adore. Réservez vos billets jusqu’au 30 avril.