BANDE DESSINÉE – Projet commencé dès le milieu des années 1970, Le Transperceneige aura attendu près de 32 ans pour connaître la fin des aventures de Proloff et de ses congénères. Bande dessinée mythique abordant des thématiques fortes, Le Transperceneige est un récit qui marque les esprits autant qu’il intrigue. Retour sur une saga qui arrive à son terme avec Terminus, quatrième et dernier album de la saga.
Le Transperceneige est l’un des 30 albums sélectionnés pour le Prix BD Fnac 2016.
BANDE DESSINÉE – Projet commencé dès le milieu des années 1970, Le Transperceneige est de ces œuvres qui ont connu une histoire des plus chaotiques. Il aura en effet fallu attendre près de 32 ans pour connaître la fin des aventures de Proloff et de ses congénères au sein du Transperceneige. Bande dessinée mythique abordant des thématiques fortes, Le Transperceneige est un récit qui marque les esprits autant qu’il intrigue. Retour sur une saga qui arrive à son terme avec Terminus, quatrième et dernier album de cette saga pas comme les autres.
Le Transperceneige : saga post-apocalyptique marquante
Le Transperceneige, c’est un train qui tourne en boucle sans cesse sur une Terre ravagée par une catastrophe climatique ayant entraîné une ère glaciaire sans précédent. À son bord, les derniers survivants de l’humanité parqués comme des animaux au gré des wagons qui composent le train. À l’arrière, les prolétaires, force vive du Transperceneige, brimés par les hautes classes des wagons de tête qui vivent, eux, dans l’opulence.
Durant les trois premiers volumes, nous avons pu suivre les pérégrinations de Proloff, résident des wagons de queue, qui tentera tant bien que mal de progresser vers l’avant du train afin de découvrir ce qui se trame vraiment dans le Transperceneige. À la fin du troisième volume, les survivants arrivaient face à un mystérieux bâtiment, sans savoir s’il s’agissait de leur salut, ou de leur damnation…
Le Transperceneige arrive en gare
Après 15 ans sans savoir ce qu’il advenait de nos protagonistes, Bocquet et Jean-Marc Rochette reviennent aux affaires pour clôturer leur saga et nous livrer Terminus, le quatrième et dernier volet du Transperceneige. Les survivants quittent donc le train pour découvrir qu’ils ne sont en fait pas seuls sur cette Terre désolée, et que d’autres ont survécu dans un Eden souterrain. Néanmoins, ce « paradis » est loin d’être aussi idéal qu’il y paraît, et les héros devront faire face à une menace bien réelle, et un choix cornélien qui définira le reste de leur existence.
Terminus © Casterman 2015 – Bocquet/Rochette
Le Transperceneige : des thématiques fortes
Avec ce quatrième épisode, les auteurs du Transperceneige confirment la démarche initiale de la saga. Sous couvert d’une œuvre de science-fiction, ils questionnent en effet le lecteur sur de nombreux sujets de société (le train comme illustration de la lutte des classes), en plaçant avant toutes choses la question du climat et de l’écologie. Avec Terminus, c’est la question du nucléaire qui est évoquée en filigrane, une thématique chère à Jean-Marc Rochette, qui en a fait son cheval de bataille depuis les événements de Fukushima.