On ne dira jamais assez ce que le mythique label anglais TROJAN records à fait pour populariser les musiques jamaïcaines et plus particulièrement le reggae sur le vieux continent depuis 1968. Reggae, ska, rocksteady, dub, roots … En 50 ans d’existence, cette emblématique maison de disque n’a pas pris une ride
On ne dira jamais assez ce que le mythique label anglais TROJAN records à fait pour populariser les musiques jamaïcaines et le reggae sur le vieux continent depuis 1968. Cette maison de disque de légende, après quelques démêlés avec les tribunaux (un passage quasi obligé quand on gère un catalogue de plusieurs centaines d’artistes et des dizaines de sous-labels), des changements de direction et diverses vagues de rééditions au fil des décennies, va fêter comme il se doit ses 50 ans d’existence.
Des nouveaux convertis et un nouveau paysage musical
C’est par le biais de 45 tours et de compilations peu onéreuses qui étaient publiés sur une base régulière, que les kids anglais des sixties et des seventies ont eu accès aux groupes & artistes de l’ile destinés dans un premier temps à faire mouche sur la diaspora caribéenne.
Les tuyaux entre le son des studios de Kingston et les disquaires de Londres, Birmingham, Nottingham ou Bristol (puis du reste de l’Europe) auront été abondement ouverts pendant plus d’une décennie, ayant ainsi fait côtoyer de près et de loin les vibrations plurielles du reggae avec d’autres mouvements et genre musicaux en vogue comme la pop, le punk et la soul.
Rapidement, des noms comme Desmond Dekker, Lee Perry, Marcia Griffiths, Toots & the Maytals, The Wailers, Dennis Brown, Heptones, Pionneers, Justin Hinds, Derrick Morgan, Upsetters et encore beaucoup d’autres commencent à apparaitre dans les « charts » anglais de l’époque. Des noms et des nouveaux rythmes qui devenaient par conséquent la bande-son de la jeunesse populaire et ouvrière britannique bien décidée à faire tomber les barrières sociétales et raciales d’une Angleterre très conservatrice.
A ce titre, Trojan Records annonce un documentaire aguicheur sur ce pan de l’histoire du Royaume-Uni. Pour le moment, on se concentrera sur la bande annonce en attendant plus d’infos (sortie en salle, DVD, diffusion TV ?)
Reggae, ska, blue beat, mento, calypso, dancehall, rocksteady, dub, roots…
Toutes les constellations de la musique jamaïcaine sont représentées dans une série de compilations thématique à petit prix. Des titres connus et moins connus pour une parfaite compréhension des différents courants qui ont existé à l’intérieur même de l’appellation reggae.
C’est pas tous les jours qu’on a 50 printemps! Pour l’occasion, c’est un superbe coffret vinyle en édition limitée qui sera disponible fin juillet, ainsi qu’un chouette collector picture disc vinyle regroupant quelques gros standards de la maison.
Mais que les plus mordus se rassurent, quelques très sérieuses et allèchantes rééditions (déjà parues et à paraitre) vont se retrouver dans les bacs cette année. La maison mère ayant eu la bonne idée de commercialiser son énorme catalogue par le biais de différents labels, vous pourrez vous régaler en CD & en vinyle en attendant les 60 bougies.
Let’s keep on skankin’