Une histoire, c’est presque toujours fait sur le même schéma : il y a un héros gentil d’un côté et un méchant qui lui met des bâtons dans les roues de l’autre. Alors que le déroulement naturel de l’histoire nous pousse à nous prendre d’empathie pour le héros, il arrive que le méchant ne soit finalement pas si méchant que ça, et que le gentil soit tourné en ridicule. La preuve avec 5 personnages que rien ne prédestinait à attirer la sympathie.
Gru dans Moi, moche et méchant
Dans Moi, moche et méchant, le grand méchant Gru est un être diabolique, grognon comme pas deux et antipathique, qui projette de faire le plus grand casse de tous les temps : voler la lune. Problème, il a besoin du Pistoréducteur pour la miniaturiser et la transporter. Sauf qu’il existe encore plus méchant que lui… Flanquée de trois gamines orphelines et de ses minions, le méchant Gru va devoir se débarrasser de Vector. Entre humour et sous-entendus, Gru ne tarde pas à tomber le masque du méchant auto-proclamé.
Megamind, l’arroseur arrosé
Megamind est le parfait exemple de la notion de héros et de méchant. Alors que le super-vilain Megamind arrive enfin, au bout de plusieurs tentatives, à se débarrasser de son ennemi juré, le super-héros Metroman, et à s’emparer de la ville de Metro City, il va très vite se rendre compte de son erreur. En effet, qu’est-ce qu’un méchant sans un gentil pour lui donner de la valeur ? Sans plus personne puis contrecarrer ses plans, Megamind s’ennuie et décide de reproduire génétiquement Metroman dans un nouveau super-héros nommé Titan. Sauf que ce dernier trouve plus amusant de s’emparer de la ville pour la détruire. A Megamind de la sauver !
Ralph La Casse dans Les Mondes de Ralph
Méchant malgré lui, Ralph aimerait que les personnages du jeu d’arcade dont il fait partie ne le voient plus comme Ralph La Casse, celui qui passe son temps à détruire le travail du gentil Félix. Pour ce faire, il part gagner une médaille au mérite dans un autre jeu. Les Mondes de Ralph raconte la quête de reconnaissance d’un faux méchant qui se sait gentil, au fond, dans un paysage de jeu vidéo unique. Un Disney pas comme les autres !
Les monstres dans Hôtel Transylvanie
Le comte Dracula et sa famille ont le plaisir de vous accueillir, monstres et autres bêtes maléfiques, au sein de l’Hôtel Transylvanie, un lieu de repos garanti sans humain. Dans cette fable gothique et mordante, ce sont les humains qui sont vus comme des êtres méchants et dangereux. Alors quand un d’entre eux s’immisce dans l’hôtel en se faisant passer pour un monstre et s’éprend de la fille du maitre des lieux, rien ne va plus. Mais les vrais méchants sont souvent ceux que l’on soupçonne le moins…
Francoeur dans Un monstre à Paris
Faux méchant par excellence, Francoeur est le produit accidentel d’un mélange de mixtures douteuses dans le Jardin des Plantes du professeur. Livré à lui-même avec son apparence effrayante, il va trouver refuge à « L’Oiseau Rare », cabaret ou se produit la belle Lucille. Un monstre à Paris est un petit bijou d’originalité et de poésie, ode à la tolérance, qui fait la part belle au monstre gentil.
