Les 4 clowns font rire par leur allure incroyable et fascinante. Ça dérape (au propre comme au figuré), ça déborde,… et ça fait rire – beaucoup.
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Ce qui frappe quand on arrive devant l’Européen, c’est l’enthousiasme et la jeunesse des futurs spectateurs : des bandes de trentenaires venus assister à un spectacle complètement délirant.
Puis on rentre dans le théâtre et là l’emplacement est libre. Généralement j’en profite pour m’installer au premier rang. Or l’amie qui m’accompagnait était en retard, ce qui impliqua pour une fois le choix d’un siège plus éloigné de la scène. Et là, j’avoue je l’ai bénie.
Le spectacle commence dans le noir. On entend des voix, sans distinguer réellement le nombre de comédiens qui se disputent pour lancer ou annuler le concert.
Ce dernier n’aura pas lieu, autant le dire, car les 4 personnages partent dans un délire en deux parties (une structurée, l’autre non, nous annoncera t-on, Ah bon…) qui évoque parfois la musique mais qui ne se transformera jamais en concert. Il y aura juste une chanson écolo à peu près cohérente avec participation obligatoire du public sous peine de coup de fritte distribué par un des personnages.
Les 4 clowns font rire par leur allure incroyable et fascinante : le grand dadais un peu british, le squelettique complètement dingue, l’hystérique autoritaire et le plus rond des trois qui semble le plus normal… Ça dérape (au propre comme au figuré), ça déborde (cf satisfaction de ne pas être au premier rang) et ça fait rire – beaucoup.
Des déguisements (quand ils ne sont pas tout nus) très personnels, des interactions avec le public plus ou moins musclées, et des grimaces qui resteront longtemps dans votre esprit.
Une sortie comme un shoot d’hélium vitaminé.
Les Chiche Capon, à l’Européen, jusqu’au 1er avril et en première partie du spectacle de Bénabar les 27 et 28 mars au Palais des Sports