Puisqu’il n’avait pas envie de raconter sa vie, Michel Boujenah a décidé de l’imaginer…
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« J’ai toujours pensé qu’il était plus passionnant de rêver sa vie que de la vivre.
Alors je peux devenir un vrai « héros » puisque j’invente ma vie, et si je l’imagine cette vie que je n’ai pas vécue, alors tout est possible. Et puis on va rire, je ferai tout pour cela puisque je me demande souvent si j’écris pour faire rire ou si je fais rire pour écrire. Qu’importe si vous tous passez un beau moment rempli d’émotion. Votre humble serviteur. » Michel Boujenah
« Ma vie rêvée » le nouveau spectacle de Michel Boujenah, où l’humoriste n’entend pas raconter sa (vraie) vie tout en jurant de dire justement la vérité, toute la vérité.
Sur scène, avec comme seuls accessoires une chaise, un châle et un chapeau, il passe d’un personnage à l’autre pour raconter l’enfance, le handicap, le premier amour, mai 68, la famille et bien sûr l’exil, thème récurrent depuis ses débuts. Le comédien a été très marqué par son départ de Tunisie et son arrivée en France à l’âge de 11 ans.
Il affirme ainsi, que le soleil brillait à 4 heures du matin le jour de sa naissance, que petit garçon il rêvait de jouer Le Cid, qu’en mai 68 il n’allait aux assemblées générales que pour Brigitte, « qui avait les plus beaux nichons depuis la création des nichons ». Mai 68, dont il dit aussi : « On rêvait de changer le monde, c’est le monde qui nous a changés. »
Michel Boujenah adore improviser avec le public qu’il interpelle régulièrement au cours du spectacle. Ici, une dame applaudit au mauvais moment, là il demande à une autre d’arrêter de rire car cela le perturbe. Ce jeu avec les spectateurs lui procure beaucoup de plaisir. Le public, conquis, rit énormément. S’il n’y a pas de vraie surprise dans ce spectacle, Michel Boujenah est fidèle à lui-même : à la fois drôle, tendre et nostalgique. C’est ce cocktail qui a fait son succès et qui le rend aujourd’hui encore très attachant.