Après « Les dix commandements », « Mozart l’opéra rock » et « 1789, les amants de la Bastille », Albert Cohen présente l’une des comédies musicales qui va, sans aucun doute, faire un tabac à la rentrée, dans l’antre du music-hall, le Casino de Paris : « Mistinguett, Reine des Années folles ». Bienvenue dans les années folles !…
Nous sommes à la fin de la 1ère guerre mondiale. Le monde se relève de ses horreurs. Pour contrecarrer tout cela, les années 20 se parent d’euphorie, d’effervescence, notamment dans le domaine des arts. C’est la croissance économique. Le terme « folie » définit cette période de l’entre deux guerres. Bienvenue dans les Années folles !
La truculente, la pétulante Mistinguett en est l’une des personnalités emblématiques. La demoiselle, au début des années 20, n’est plus une débutante, au contraire, mais c’est en intégrant le prestigieux Casino de Paris, qu’elle va faire du music-hall ce qui sera le musical de Broadway par excellence. Et oui, la comédie musicale est née à Paris et non à New-York ou Londres. Mistinguett, l’impératrice du music-hall en est sa plus grandes représentantes. Elle a inventé la revue avec ses plumes, ses danseurs, ses musiciens et ses descentes d’escalier. Mistinguett était une rock star avant l’heure.
Après Les dix commandements, Mozart l’opéra rock et 1789, Les amants de la Bastille, Albert Cohen présente une comédie musicale qui va, sans aucun doute, faire un tabac à la rentrée, dans l’antre du music-hall, le Casino de Paris.
Mistinguett est incarnée par Carmen Maria Vega. Si cette dernière n’est pas encore connue d’un très large public, malgré deux excellents albums, cette lyonnaise d’origine guatémaltèque a toutes les qualités pour incarner son personnage. Elle partage avec elle cette audace, cette pétulance, ce caractère de feu, cette soif de liberté et le refus des codes.
L’album du spectacle, sorti le 2 juin, laisse entrevoir ce que sera cette comédie musicale.
Musicalement on retrouve bien sûr des titres emblématiques de Mistinguett comme Mon homme ou C’est vrai, dépoussiérés et remis au goût du jour, ainsi que des titres originaux. Aux manettes, Jean-Pierre Pilot, William Rousseau pour la composition et réalisation et Vincent Baguian pour les textes dont on connaît la plume ciselée et rieuse. Ce trio de haut vol donne à cette comédie musicale une modernité pétillante, débridée, excitante, scintillante. Le pari est donc a priori réussi pour rappeler les grandes heures des années folles. Elles reprennent leurs couleurs, leur esprit frondeur, leur côté subversif, festif.
Mistinguett, Reine des Années folles raconte la création du 1er show music-hall, de l’histoire de sa création au lever de rideau. On a qu’une seule hâte, c’est d’être déjà le 18 septembre, pour voir se lever le rideau de ce spectacle particulièrement enthousiasmant.
Après une série de dates au Casino de Paris à partir du 18 septembre, la troupe de Mistinguett partira en tournée. Réservez vos places ici !