J’avoue, j’ai prit un coup de vieux quand j’ai ouvert cette nouvelle édition de Sailor Moon. J’avais 7 ans et moi aussi j’étais une justicière au pouvoir magique ! Ah et j’avais prévu de me marier avec Shiryû (Chevalier du Dragon de Saint Seiya) aussi ! Agée de 14 ans, Usagi Tsukino est une collégienne pleurnicharde tout ce qu’il y’a de plus banale. Mais Luna, un chat venu de la Lune a décidé de chambouler son quotidien en lui remettant une broche magique…
« Je suis Sailor Moon, la jolie guerrière en uniforme qui défend l’amour et la justice ! Au nom de la lune, je vais te punir ! »
Agée de 14 ans, Usagi Tsukino est une collégienne pleurnicharde tout ce qu’il y’a de plus banale. Mais Luna, un chat venu de la Lune a décidé de chambouler son quotidien en lui remettant une broche magique. Grâce à elle, la jeune fille se transforme en défenseuse de l’amour et de la justice : Sailor Moon. Usagi doit alors partir à la recherche des autres guerrières avec qui elle devra défendre la terre de la Reine Beryl… et bien plus encore !
J’avoue, j’ai pris un coup de vieux quand j’ai ouvert cette nouvelle édition de Sailor Moon. Je me souviens qu’à cette époque j’ignorai même ce qu’était un animé japonais… Mais avec enthousiasme, je suivais assidûment les épisodes sur TF1. J’avais 7 ans et moi aussi j’étais une justicière aux pouvoirs magiques ! Ah et j’avais prévu de me marier avec Shiryû (Chevalier du Dragon de Saint Seiya) aussi !
Tout cela pour dire que cela commence à dater maintenant mais nostalgie oblige, je n’ai pas hésité une seconde devant ce manga. Pour ceux qui aurait hiberné au cours de ces deux dernières décennies (ou qui n’étaient pas nés :D), on va faire une séance de rattrapage sur cette saga.
Alors pour parler du début de Sailor Moon, il faut parler de Codename Sailor V. En effet, Naoko Takeuchi a commencé par publier l’histoire de Sailor V en 1991. Face au succès que rencontre ce titre, on lui demande de pousser plus loin le concept et de créer une histoire façon Sentaï (groupe de Super Héros nippons) dont on ferait un animé en parallèle de la publication du manga. En Février 1992, Pretty Guardian Sailor Moon voit le jour et six mois plus tard, le premier épisode de Sailor Moon est diffusé.
La Saga trouve très vite son public et relancera le genre Magical Girl. Durant plus de 5 ans, Sailor Moon va voir son succès grandir et le bilan va être plus que respectable : 52 chapitres sur 18 volumes, 200 épisodes sur 5 saisons, 3 Films, des comédies musicales, une série live de 49 épisodes ainsi qu’un bon paquet de jeux vidéos.
En France, on connaitra surtout la série animée diffusée lors du Club Dorothée dès fin 1993. Les manga, eux ne seront publié qu’en 95. Niveau respect de l’œuvre original lors de sa diffusion en France, on est vraiment très bas. Déjà sur les 5 Saisons, seulement 4 ont été doublées (ça, ce n’est pas bien grave hein…) et diffusées. Générique chanté par Bernard Minet (oui, on l’aime, mais quand même…) et n’ayant rien à voir avec l’original (Je conseille le générique en allemand à écouter aussi… C’est bien rigolo Sailor Moon version techno XD).
Faut-il mentionner la magnifique occidentalisation des noms… Molly pour Ami ou Raya pour Rei, ça passe… mais Bunny pour Usagi et Bourdu pour Mamoru ! Où avez-vous vu des prénoms pareils O_O ? Et on ne parlera pas de la censure des combats ou des scènes jugées malsaines… Il est vrai qu’on grille que Neptune et Uranus sont lesbiennes quand on a 7 ans -_-‘ (et puis c’est tellement plus naturel un homme qui se transforme en femme >.> N’est ce pas Frédéric ?).
Bref, passons…
Fort d’un solide scénario contenant action, romance et humour, Sailor Moon épate par son univers qui traverse les générations. Car oui, avec cette nouvelle édition chez Pika, les guerrières n’ont pas pris une ride. Le dessin est toujours aussi beau et on apprécie de (re)découvrir les aventures d’Usagi sur du papier blanc et non jauni. On espère maintenant une édition DVD de la série (en VOST s’il vous plait, stop Bunny Rivière et Bourdu quoi !) histoire de retomber complètement en enfance.
Pour les vieux, c’est l’occasion de replonger dans votre enfance et de voir la série avec des yeux d’adultes (nouvelle lecture lol). Pour les plus jeunes, ce titre s’adaptera parfaitement à un lectorat entre 7 et 12 ans et vous misez sur une valeur sûre hein !?
Pretty Guardian Sailor Moon, maintenant, et pour tous, au nom de la Lune !
Le générique de la première saison en VO pour ceux qui n’aurait connu que Bernard Minet (même si on t’aime Bernard !)