Une étude réalisée par Thales révèle qu’ils sont les plus nombreux à se déclarer prêts à utiliser ce dispositif qui permettra de prouver son identité à l’aide d’équipements mobiles tels que le smartphone.
D’ici 2024, tous les États membres de l’Union européenne (UE) devront proposer un portefeuille d’identité numérique. Utilisable dans l’ensemble de l’UE, il sera un moyen pour les citoyens de stocker directement leur carte d’identité, leur permis de conduire ainsi que d’autres documents et attestations officielles sur leur smartphone. Ils pourront s’en servir pour prouver leur identité afin d’accéder aux services en ligne des administrations publiques ou encore échanger des documents numériques.
Selon une étude menée dans sept pays de l’UE par Thales*, deux citoyens européens sur trois attendent avec impatience l’arrivée de ce dispositif. Et parmi les personnes interrogées, les Français sont les plus positifs vis-à-vis de ce dernier. 85% d’entre eux ont en effet affirmé être prêts à utiliser ce portefeuille d’identité numérique. Ils sont suivis par les Italiens, avec 75% ayant déclaré qu’ils l’utiliseront. L’étude précise tout de même que l’enthousiasme pour la solution dépend de l’âge et de l’expérience des citoyens avec les fournisseurs de portefeuilles numériques, comme Apple ou Google, et les systèmes nationaux d’identification.
La sécurité, un enjeu important pour le portefeuille d’identité numérique
Si le gouvernement, les banques et les fabricants d’appareils mobiles peuvent fournir des portefeuilles d’identité numérique aux citoyens de l’UE, c’est le premier qui est identifié comme étant le plus légitime dans l’ensemble des pays étudiés, à une exception près. La République tchèque est le seul pays où le plus de personnes ont indiqué préférer que les banques fournissent ce dispositif.
L’étude révèle également les préoccupations des utilisateurs potentiels en matière de sécurité et de confidentialité des données, auxquelles les fournisseurs de portefeuilles devront répondre. La sécurité est ainsi considérée comme la caractéristique la plus importante de tout nouveau portefeuille numérique par 65% des Européens, devant la commodité et la confidentialité. Cet avis est partagé par le Comité européen des régions qui, en octobre 2021, a mis en garde « contre une mise en œuvre trop hâtive de la solution d’un portefeuille européen d’identité numérique en raison des risques techniques qui découlent du stockage centralisé des données d’identité pour des utilisations le plus souvent mobiles ». Étant un organe consultatif de l’UE, il a expliqué que cette solution numérique « sera sans aucun doute considérée comme une cible de premier ordre pour des cyberattaques de toute sorte et elle doit donc pouvoir faire face à chacune des menaces qui se présentent ».
L’étude est aussi un moyen pour Thales de connaître les attentes des citoyens par rapport à un tel dispositif. La société fournit elle-même des solutions dans ce domaine : « En tant que chef de file de la sécurité numérique et fournisseur fiable d’identités numériques, Thales est déterminé à répondre à ces besoins en proposant des solutions de portefeuille ayant fait leurs preuves », a déclaré Youzec Kurp, vice-président des solutions d’identité et de biométrie au sein de l’entreprise.
