Alors que le Festival de Cannes s’est achevé le 28 mai dernier en décernant la Palme d’Or à Sans filtre de Ruben Östlund, plusieurs cinémas parisiens proposent aujourd’hui de découvrir, en avant-première, les films présentés dans les principales sections parallèles du festival.
Le Festival de Cannes s’invite dans la capitale : après avoir dévoilé le palmarès de sa 75e édition lors de la cérémonie de clôture du 28 mai dernier (sacrant pour la deuxième fois le réalisateur suédois Ruben Östlund après The Square en 2017), les principales sections parallèles du festival s’apprêtent à rejouer leurs programmations respectives dans plusieurs institutions parisiennes consacrées au septième art. Des films venus des quatre coins du monde, qui n’ont pour la plupart pas encore de dates de sortie, sont à l’affiche.
Celles et ceux qui n’ont pas eu la chance de découvrir certains des films en compétition projetés dans une poignée de salles Gaumont le week-end du 27-29 mai pourront ainsi commencer par découvrir l’intégralité de la sélection Un Certain Regard au Reflet Médicis, au coeur du Quartier latin, du 1er au 7 juin 2022, où chaque film sera projeté à deux reprises. Il sera possible de visionner Les Pires (Lise Akoka et Romane Gueret), lauréat du Prix Un Certain Regard de cette année, mais aussi Joyland (Saim Sadiq), prix du jury et lauréat de la Queer Palm, War Poney (Riley Keough et Gina Gammell), le récipiendaire de la Caméra d’or, mais aussi Tirailleurs avec Omar Sy, Rodeo de Lola Quivoron ou encore Corsage de Marie Kreutzer avec Vicky Krieps dans la peau de l’impératrice Sissi.
Du côté de la Cinémathèque française (Paris 12e), c’est la 61e Semaine de la Critique qui s’offre, comme à l’accoutumée, une rétrospective. Du 8 au 13 juin prochains, la Cinémathèque proposera les longs-métrages en compétition – tels que Aftersun (Charlotte Wells), Dalva (Emmanuelle Nicot) ou La Jauria (Andrés Ramírez Pulido), Grand prix de la Semaine de la Critique – mais également les courts-métrages ainsi que les films projetés en séances spéciales, comme Goutte d’or de Clément Cogitore, Tout le monde aime Jeanne (Céline Devaux) avec Blanche Gardin ou bien When You Finish Saving the World, le premier film réalisé par Jesse Eisenberg.
Enfin du 16 au 26 juin, c’est au Forum des images (Paris 1er) qu’il faudra se rendre pour la reprise de la 54e Quinzaine des réalisateurs, où seront par exemple projetés – en présence des réalisateurs ou réalisatrices, selon les séances – Au revoir Paris d’Alice Winocour, Les Cinq Diables de Léa Mysius, Falcon Lake de Charlotte Le Bon, Les années Super 8 de David Ernaux-Briot et Annie Ernaux ou encore Un beau matin de Mia Hansen-Løve et L’Envol de Pietro Marcello, qui avait ouvert cette 54e Quinzaine des réalisateurs.
