La société connue pour ses aspirateurs prévoit de déployer des machines capables d’effectuer des tâches ménagères d’ici la fin de la décennie.
Des tâches simples pour les humains, mais pas pour les robots. Dyson souhaite relever le défi de la robotique logistique. À l’occasion de la première Conférence internationale sur la robotique et l’automatisation le 25 mai à Philadelphie, la société a dévoilé qu’elle travaillait sur « un appareil autonome capable d’effectuer des tâches ménagères ». Proposant déjà des aspirateurs, des ventilateurs ou encore des sèche-cheveux, elle cherche à élargir davantage sa gamme de produits en plaçant un « gros pari » sur ce type de machines qui pourraient être déployées d’ici 2030.
« Il y a un grand avenir dans la robotique : le gain de temps, l’exécution de tâches ménagères pour les individus et l’amélioration de la vie quotidienne des personnes », a déclaré l’ingénieur en chef James Dyson dans une vidéo présentant une série de prototypes de robots. Elle montre des bras robotiques utilisés dans des environnements domestiques, pour nettoyer des meubles, ramasser des assiettes ou encore un ours en peluche.
Une campagne de recrutement axée sur la robotique
Le pari de Dyson sur la technologie robotique passe aussi par le recrutement d’ingénieurs : « Dyson a employé son premier roboticien il y a 20 ans et cette année seulement, nous recherchons 250 experts supplémentaires pour notre équipe », a expliqué l’ingénieur en chef. Souhaitant renforcer ses compétences dans les domaines de la vision par ordinateur, de l’apprentissage automatique, des capteurs et de la mécatronique, l’entreprise affirme avoir déjà ajouté 2 000 nouveaux employés, dont des ingénieurs, des scientifiques et des codeurs. En plus des 250 roboticiens qu’elle veut actuellement recruter, Dyson prévoit d’embaucher 700 personnes dans le domaine de la robotique au cours des cinq prochaines années.
Outre ces recrutements, l’entreprise a pour projet de « créer le centre de robotique le plus grand et le plus avancé du Royaume-Uni ». Situé à l’aérodrome de Hullavington, il permettra d’accueillir les 250 futurs ingénieurs en robotique. D’autres recrues seront également basées dans des laboratoires à Londres et à Singapour.