Adopter l’éco-conduite, aller au travail en transports en commun ou privilégier le vélo et la marche pour des trajets courts sont des moyens de moins polluer lors de ses déplacements. L’application française Moovance veut les encourager grâce à un système de récompenses.
Le fondateur de Moovance, Anas Mbasso, a auparavant travaillé sur l’intelligence artificielle et les données pour la SNCF. Avec son application — sortie le 22 avril, jour de la Terre — il a voulu se focaliser sur l’empreinte carbone des déplacements personnels tout en évitant un côté moralisateur.
Les déplacements sont mesurés automatiquement
À l’ouverture de l’application, l’utilisateur doit renseigner ses modes de transport habituels et ses objectifs de réduction d’empreinte carbone. Grâce à l’intelligence artificielle et au suivi GPS, Moovance peut mesurer automatiquement la distance et le type de transport utilisé. Chaque trajet correspond à des points Mooves, dont le nombre augmente si le moyen de transport utilisé est moins polluant. Ces points peuvent ensuite être convertis en dons à des associations de protection de l’environnement ou en bons de réduction pour utiliser des moyens de transports « propres » comme des trottinettes et des vélos électriques.
Avec ce système de mesures et de récompenses, l’entreprise espère aider chacun à prendre conscience du rôle qu’il peut jouer dans la protection de l’environnement et des progrès qu’il peut faire, sans le besoin d’éprouver de la culpabilité.
Des mises à jour déjà à l’étude
L’application étant sortie récemment, plusieurs mises à jour viendront ajouter des fonctionnalités au fur et à mesure. Pour le moment, les seuls moyens de transport détectés sont la voiture, le vélo et le train, mais le bus, le métro, le tramway et la marche à pied seront bientôt inclus. Autre évolution dans un avenir proche : une personnalisation accrue en fonction de la localisation et des trajets réguliers, notamment pour que Moovance s’adapte à ses utilisateurs selon qu’ils habitent en ville ou à la campagne.
Concernant les données, elles doivent actuellement être transférées vers un serveur pour être analysées, mais l’entreprise souhaite qu’elles restent sur le smartphone à l’avenir pour être traitées localement. L’application pourrait aussi prendre une dimension plus sociale et communautaire, par exemple pour encourager ses proches et échanger des conseils.