Florence + The Machine, le groupe britannique de rock indé emmené par la chanteuse et compositrice Florence Welch, a profité de la sortie d’un nouveau single, My Love, pour officialiser la sortie d’un nouvel album le 13 mai prochain.
Après avoir dévoilé en février dernier un premier morceau, King (premier titre du groupe depuis Call Me Cruella, extrait de la bande originale du film Disney avec Emma Stone sorti en 2021), Florence + The Machine a confirmé son retour ce mois-ci en dévoilant deux nouveaux morceaux coup sur coup : d’abord le percutant Heaven is Here, première chanson écrite par Florence Welch pendant le confinement, accompagné d’un clip de danse contemporaine réalisé une fois de plus par la photographe et cinéaste américaine Autumn de Wilde. Dans la foulée, le groupe a dévoilé le clip de My Love et a annoncé officiellement la sortie d’un nouvel album, Dance Fever, qui sortira le 13 mai prochain et dont la pochette très gothique, également signée Autumn de Wilde, a été dévoilée sur les réseaux sociaux du groupe.
Dance Fever est le cinquième album studio de Florence + The Machine et arrive quatre ans après l’album High as Hope (2018). Ce nouvel opus, écrit pendant la pandémie, est décrit comme un « un conte de fées en quatorze chansons ». Pour l’écriture de Dance Fever, Florence Welch se serait inspirée de divers styles musicaux (Iggy Pop, Lucinda Williams, Emmylou Harris) et d’oeuvres hétéroclites, des héroïnes tragiques du Préraphaélisme (courant artistique du XIXe siècle inspiré par les peintres dits « primitifs » italiens, prédécesseurs de Raphaël) à des autrices comme Carmen Maria Machado et Julia Armfield ou encore des films d’horreur comme The Wicker Man (1973) ou Midsommar (2019).
Cette rencontre quasi alchimique de genres et d’influences aurait alors donné corps à des morceaux décrits comme du « Nick Cave en boîte de nuit ». Dance Fever, écrit et composé en plein confinement, coïncidait également avec la passion récemment développée par Florence Welch pour la manie dansante, phénomène observé entre les XIVe et XVIIIe siècles – dont « l’épidémie dansante » de Strasbourg en 1518 demeure l’occurrence la plus documentée – au cours duquel des centaines voire des milliers de personnes avaient été mystérieusement pris d’une transe, dansant des jours durant jusqu’à l’épuisement et parfois jusqu’à la mort. Un imaginaire omniprésent dans le nouvel album de Florence + The Machine, disponible le 13 mai prochain.
