L’institut Vedecom et la Macif ont publié ce mois-ci le deuxième baromètre sur l’acceptabilité du véhicule autonome par les Français.
Alors que les essais de véhicules autonomes se multiplient partout dans le monde, y compris en France, l’institut Vedecom et la Macif ont étudié la perception qu’en avaient les Français dans leur deuxième baromètre. Même si peu de personnes ont vu ou utilisé ce type de véhicules en 2021, ils en ont une bonne opinion.
Une confiance en hausse
Près de trois quarts des Français (73%) ont une attitude positive envers les véhicules autonomes, une progression de trois points par rapport à 2020. 53% ont l’intention d’essayer un de ces véhicules dans les années à venir, ce qui représente une hausse de onze points. 39% pensent même qu’ils en utiliseront régulièrement à l’avenir. La curiosité et la confiance envers les véhicules autonomes augmente donc chez les Français.
58% estiment qu’ils se sentiraient en sécurité dans une voiture autonome, un Français sur deux pense également qu’elles sont fiables. Une dynamique qui est déjà très positive, bien que seulement 18% des Français ont déjà vu un véhicule autonome et 5% en ont déjà utilisé un. Ces chiffres pourraient encore s’améliorer à l’avenir : parmi les personnes qui ont déjà vu un véhicule autonome, 6 sur 10 ont envie de l’essayer.
Rendre autonomes les personnes qui ne peuvent pas conduire
En 2020, les personnes interrogées appréciaient avant tout le côté écologique des véhicules autonomes. Si cet aspect-là est toujours pris en compte, en 2021, l’accent est davantage mis sur l’autonomie des personnes qui ne peuvent pas conduire : 81% pensent que ça aidera les personnes âgées notamment en zone rurale, 78% les personnes qui n’ont pas le permis et 74% les personnes à mobilité réduite. Les véhicules autonomes sont vus comme une solution pour les personnes habitant à la campagne par 65% des Français, en particulier pour éviter d’être dépendant d’une voiture individuelle.
Enfin, les Français associent d’abord les véhicules autonomes au bien-être et à la liberté (41%), ainsi qu’au confort et à la sérénité. Toutefois, 55% d’entre eux préfèrent pour l’instant avoir des véhicules dont ils peuvent reprendre le contrôle si besoin.
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