Apple TV+ a diffusé le neuvième et dernier épisode de la première saison le 24 décembre. Cette conclusion volontairement ouverte laisse entrevoir la possibilité d’une suite.
Avec Pluribus, Vince Gilligan a signé son retour à la science-fiction en proposant une fable sur la fin du libre arbitre. Diffusée sur Apple TV+ depuis début novembre, la série s’est imposée comme l’un des événements de la fin d’année, autant par son ambition que par son concept. Portée par Rhea Seehorn, la fiction s’est conclue le 24 décembre par un neuvième épisode volontairement ouvert, lançant aussitôt la question d’une éventuelle suite.
Une saison 2 a-t-elle été annoncée ?
À ce stade, Apple TV+ n’a pas annoncé officiellement le renouvellement. En revanche, les signaux sont loin d’être négatifs. Le créateur du programme a confirmé à Entertainment Weekly que le travail était en cours : « Ça nous prend du temps. J’aimerais bien aller plus vite si je le pouvais ». Il insiste sur une méthode volontairement lente et réfléchie, fidèle à celle adoptée sur Breaking Bad ou Better Call Saul.

« Même si je suis extrêmement reconnaissant envers les fans qui apprécient cette série, nous avons toujours pensé que la meilleure façon de procéder était de rester dans notre bulle à créer et de ne pas trop nous soucier des réactions, qu’elles soient positives ou négatives », a-t-il précisé.
Un univers conçu pour durer
Aucune date de tournage n’a encore été fixée, et plusieurs sources évoquent une attente potentiellement longue avant une seconde saison. Mais même si rien n’est officialisé, Pluribus semble pensée pour s’inscrire dans la durée. Sa mythologie, son concept et ses dilemmes éthiques offrent un terrain narratif extensible, propice à de nouveaux développements. Le succès critique et public joue également en sa faveur : la série a été désignée comme l’un des programmes les plus regardés de la plateforme à son lancement.

La série raconte l’histoire de Carol, une romancière qui vit dans un monde où l’humanité a été progressivement réunie au sein d’une conscience collective unique. Dans cette société, les conflits, la violence et la souffrance ont disparu mais au prix de la disparition du libre arbitre.
Contrairement aux autres, Carol reste immunisée face à ce phénomène et conserve son individualité. Devenue une anomalie, elle se retrouve observée, convoitée ou redoutée tandis que la série explore les conséquences morales d’un monde où le bonheur repose sur l’effacement de la singularité.