La série Le Comte de Monte Cristo arrive sur France 2, ce vendredi 26 décembre. Porté par Sam Claflin, ce nouveau programme souffre-t-il de la comparaison avec le film de Pierre Niney ?
Plus d’un an après la sortie en salle du film Le Comte de Monte Cristo (2024), l’œuvre d’Alexandre Dumas a le droit à son adaptation en série. Cette fois-ci, exit Pierre Niney, c’est l’acteur britannique, Sam Claflin qui prête ses traits au célèbre personnage.
L’histoire on la connaît : alors qu’il retrouve sa promise Mercédès après un long voyage en mer, Edmond Dantès va être la cible d’un complot. Danglars, son fourbe coéquipier, Mondego, son rival amoureux, et le magistrat Villefort souhaitent le faire enfermer et parviennent sous un faux prétexte à envoyer le malheureux au château d’If. Après des années de captivité, Dantès fait la connaissance de son voisin de cellule : l’Abbé Faria, qui lui parle d’un trésor, capable d’assouvir les désirs de vengeance d’Edmond.
Fiction produite dans le cadre de l’Alliance Européenne, associant France Télévisions à d’autres pays d’Europe pour développer des projets de plus grande envergure, la série, diffusée dés le 26 décembre sur France 2, aura la lourde tâche de succéder au film d’Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte avec Pierre Niney. En 2024, le film avait, en effet, réalisé l’un des meilleurs scores au box-office français tout en séduisant unanimement la critique.
L’après Pierre Niney
Mais qu’en est-il de la série avec Sam Claflin ? La presse apparaît moins dithyrambique que pour le long-métrage présenté hors compétition au Festival de Cannes en 2024. Libération va jusqu’à titrer « l’enfer de Dantés » et pointe une adaptation anglophone « sans relief du roman de Dumas, d’une insipidité presque anachronique. » Même son de cloche du côté de Télérama qui regrette que la série « échoue à insuffler la moindre touche de modernité au grand classique de Dumas ».
Allociné s’est toutefois laissé convaincre par cette série en huit épisodes dans laquelle on retrouve aux côtés de Sam Claflin la Française Ana Girardot (Mercédès), mais aussi Jeremy Irons (Abbé Faria). Le média évoque « une réalisation qualitative, très proche de ce qui peut se faire au cinéma ». Bien que le site se dise déstabilisé par le jeu d’acteur de Sam Claflin et d’une Ana Girardot « un brin bohème », leur duo semble finalement fonctionner dans « un drame d’époque épique quand il le faut, et émouvant dans les moments les plus calmes. »
Malgré des avis divergents tous les médias s’accordent sur le fait que le film avec Pierre Niney était de qualité supérieure. Allociné avoue qu’il est « impossible de ne pas penser à l’acteur quand on voit Sam Claflin (Hunger Games) apparaître à l’écran » tandis que Ouest France admet clairement que « la série souffre trop de la comparaison avec le film récent pour parvenir à séduire pleinement. »
Bien que le format en huit épisodes apparaisse idéal pour développer l’œuvre massive d’Alexandre Dumas, la série semble peut convaincre, l’aura du long-métrage porté par Pierre Niney et sa modernité criante étant encore très présentes dans les consciences.
Et bientôt, La Comtesse de Monte Cristo
À noter enfin que Le Comte de Monte Cristo version UK devrait, par la suite, laisser place à La Comtesse de Monte Cristo. En effet, une ré-adaptation de l’œuvre de Dumas avec Audrey Fleurot (HPI) devrait voir le jour sur TF1. Dans cette réécriture, Edmond n’a pas survécu à ses années de bagne et meurt en tentant de s’enfuir du château d’If. Pour honorer la mémoire de celui qu’elle aimait, Mercédès Herrera, pleine de chagrin, n’aura alors qu’un seul but : se venger de celles et ceux qui ont ruiné sa vie.