Netflix dévoile une mini-série britannique avec celui qui s’est fait connaître sous les traits de Mr Bean. Il retrouve ici son art du burlesque dans une nouvelle mission censée être tranquille, mais qui est vite bouleversée par un nourrisson.
Ce 11 décembre, Netflix accueille Seul face au bébé, une mini-série britannique qui poursuit l’exploration d’un univers délicieusement bancal, inauguré par Seul face à l’abeille. Ces quatre épisodes d’une trentaine de minutes nous permettent de retrouver le quotidien de Trevor Bingley, toujours campé par Rowan Atkinson. L’acteur, maître du burlesque depuis Mr Bean, retrouve ici une partition fondée sur l’expressivité et le comique de situation.
Quelle est l’histoire de Seul face au bébé ?
Dans la précédente série, Trevor affrontait déjà une mission de gardiennage qui tournait au désastre, opposé à un minuscule insecte capable de faire vaciller tout un manoir high-tech. Cette fois, il a quitté les villas ultra-connectées pour une routine tranquille de gardien d’établissement scolaire. À l’approche de Noël, il accepte toutefois de garder un penthouse londonien, persuadé d’y trouver enfin un peu de calme.
Tout bascule lorsqu’un bébé laissé à la crèche après la représentation de fin d’année lui est confié. Le vaste appartement devient alors le théâtre de maladresses et de situations improbables. La continuité avec Seul face à l’abeille est assumée : un héros bien intentionné, un détail insignifiant qui échappe à son contrôle, puis une succession de dérapages.
Qui est au casting de Seul face au bébé ?
Rowan Atkinson porte la série avec cette gestuelle qui a construit sa réputation. Autour de lui, Alanah Bloor prête son énergie à Maddy tandis que Claudie Blakley (Manhunt) incarne Jess. Sunetra Sarker (Professeur T) se glisse dans la peau de Georgia Hakopian et Joseph Balderrama complète la distribution.
Cocréé par Rowan Atkinson et William Davies, ce programme est réalisé par David Kerr (Johnny English contre-attaque) et produit par HouseSitter Productions. La mise en scène exploite chaque recoin du penthouse. Au centre, Atkinson rappelle combien son humour s’affranchit des dialogues : tout se joue dans un regard trop long, un geste retenu une seconde de trop, une technologie qui refuse d’obéir. Trevor Bingley devient ainsi l’héritier direct de ses figures burlesques passées, toujours rattrapé par la sophistication d’un monde qui file trop vite pour lui.
