Portée par l’univers d’Olivier Marchal, la nouvelle salve de Pax Massilia renforce la tension et l’ancrage réaliste du polar marseillais. Les critiques saluent un récit plus sombre, habité par une violence accrue.
Série nerveuse marseillaise, Pax Massilia a fait son retour sur Netflix le 9 décembre. Imaginée par Olivier Marchal et Kamel Guemra, cette deuxième salve remet Lyès Benamar au centre du récit, désormais incarcéré et chargé d’infiltrer le réseau criminel tenu par un ami d’enfance.
Quelle est l’intrigue de la saison 2 ?
Cette saison reprend après les événements du premier chapitre et ne semble pas avoir perdu de sa vigueur narrative. Le Parisien décrit « une plongée toujours aussi violente, et sans concession, dans la corruption et le milieu de la drogue dans la cité phocéenne », tandis que La Provence évoque une série qui « dépeint sans tabou le milieu carcéral » et montre un Lyès devenu « la cible à abattre ». De son côté, Les Chroniques de Cliffhanger observe une mise en scène « rythmée par des tubes de rap » et un réalisme « abrupt, presque tactile ».
Les critiques soulignent la continuité du récit, toutefois plus sombre. Le show « flirte avec le documentaire », juge Le Parisien, et s’ancre dans une actualité où une « gamine de 10 ans […] prend une balle perdue » et rappelle ainsi la violence des règlements de comptes. La Provence insiste sur l’apparition d’un nouveau réseau, Los Xetas 13, qui illustre « le rajeunissement des acteurs du trafic ».
Que vaut la prestation des acteurs ?
Le Parisien note l’évolution radicale de Lyès Benamar, passé « d’ex-flic numéro 1 à ennemi numéro 1 ». Les Chroniques de Cliffhanger qualifie le reste de la distribution de « riche et talentueuse », avec une alchimie qui « contribue énormément au rythme et à l’efficacité de la série ». Bilal Ben Osmane signe une arrivée remarquée, jugé « proprement impressionnant » dans le rôle de Mehdi Djaoui.
« Plongée toujours aussi violente », génération « sanguinaire et ambitieuse », montée en tension… La suite de Pax Massilia confirme le poids d’un polar français solide, où Olivier Marchal démontre une nouvelle fois sa maîtrise du genre.
