L’univers de Gege Akutami revient sur grand écran avec un long-métrage qui condense la fin de la saison 2 et dévoile les premières images de la saison 3. Un événement programmé les 6 et 7 décembre dans les salles françaises.
Après Demon Slayer puis Chainsaw Man, le nouveau phénomène de l’animation japonaise s’apprête à envahir les salles françaises. Jujutsu Kaisen : Exécution n’est pas un film original, mais une pièce charnière : une relecture resserrée de l’arc de Shibuya, sommet dramatique de la deuxième saison diffusée en 2023, et surtout l’ouverture tant attendue vers le troisième chapitre, dont il révèle les deux premiers épisodes, attendus mondialement dès janvier. La projection se déroulera uniquement les 6 et 7 décembre, en version originale sous-titrée, au sein des circuits Pathé, CGR, UGC ainsi que dans plusieurs salles indépendantes.
Un phénomène mondial
Imaginé par Gege Akutami, Jujutsu Kaisen scrute un monde façonné par l’énergie maudite, une matière engendrée par les tourments humains. En 2020, le studio MAPPA (aussi connu pour son adaptation de Chainsaw Man et la saison finale de L’attaque des titans) a donné à cet univers une intensité visuelle rare, bluffante. La deuxième saison s’est imposée comme un tournant, alternant l’élégie du passé de Gojo et Geto et la déflagration narrative de l’Incident de Shibuya.
Le film retrace d’abord l’effondrement progressif du quartier de Tokyo : les attaques coordonnées, le piège se refermant sur la ville, l’intervention fulgurante de Gojo, des combats extraordinaires, violents et meurtriers, puis la bascule orchestrée dans l’ombre par Kenjaku, le cerveau qu’occupe le corps de Geto.
L’aube de la Traque mortelle
La seconde partie du long-métrage est celle que les spectateurs attendent avec le plus d’impatience : elle introduit les premières étapes de l’arc baptisé La traque mortelle. Yuji Itadori est désormais visé par un ordre d’exécution confié à Yuta Okkotsu, tandis que Kenjaku met en marche un rituel d’une ampleur inédite, conçu pour remodeler la société tout entière.
Satoru Gojo demeure, lui, prisonnier de la Lisière du Supplice. Exécution fait ainsi office de seuil narratif : le point d’entrée vers l’un des arcs les plus longs, les plus complexes et les plus décisifs du manga ; celui qui mènera à sa conclusion.
