Meta envisagerait de permettre à ses utilisateurs de créer et vendre des NFT sur les différentes applications du groupe.
Alors que les NFT, ces objets numériques certifiés par la blockchain, continuent de faire parler d’eux avec des ventes impressionnantes, Meta pourrait éventuellement se lancer aussi. Selon une information du Financial Times, le groupe réfléchit déjà à plusieurs moyens de les intégrer à ses applications. Le marché des NFT a de quoi piquer la curiosité des grandes entreprises puisqu’il s’est élevé à 40 milliards de dollars l’année dernière.
Meta « explore activement » le sujet
Le groupe réfléchirait tout d’abord à la mise en place d’un marché pour acheter et vendre des NFT. Le développement d’outils de création serait également à l’étude. Enfin, Instagram pourrait être utilisé comme vitrine pour exposer ses objets numériques et l’utilisation de NFT en guise d’avatars sur les réseaux sociaux serait également possible. Le patron d’Instagram Adam Mosseri avait déjà affirmé en décembre dernier que l’entreprise « explorait activement les NFT ».
Cependant, ces différentes fonctionnalités ne seraient pas encore à un stade avancé. S’il n’y a pas encore d’annonce officielle sur l’utilisation des NFT dans ses applications, Mark Zuckerberg avait déjà mentionné dans la présentation de son metaverse qu’il serait possible d’y vendre des œuvres numériques et des produits dérivés virtuels.
Un portefeuille de cryptomonnaie en phase de test
Au cœur de ce projet d’intégration des NFT se trouverait Novi. Sur son site, Meta le présente comme « un portefeuille numérique qui permet aux internautes d’envoyer et de recevoir de l’argent à l’international instantanément, de manière sécurisée et sans frais ». Derrière ses bonnes intentions, il a quand même quelques détracteurs : cinq sénateurs américains démocrates ont envoyé un courrier demandant « l’arrêt immédiat du pilote Novi et de s’engager à ne jamais mettre Diem sur le marché ».
Le projet de cryptomonnaie de Meta, Diem, avait déjà connu beaucoup de critiques sous son ancien nom : Libra. Les sénateurs se méfient d’autant plus depuis les révélations faites par la lanceuse d’alerte Frances Haugen fin 2021, qui accusait le groupe d’avoir choisi « le profit plutôt que la sûreté ».