Super-pouvoir ou malédiction ? Création française entre le drame intime et la fantaisie mentale, la nouvelle série d’OCS fait l’unanimité.
Pouvoir lire dans les pensées des autres : un fantasme absolu au premier abord… jusqu’au moment où ce super-pouvoir devient un vacarme constant, incontrôlable et épuisant. C’est le destin de Denise, héroïne d’Extra-lucide, la nouvelle création de Bruno Merle (Felicita) et Emmanuelle Destremau (Nos enfants chéris), disponible sur OCS Séries et MyCanal le 18 novembre. Une fiction française ambitieuse portée par Camille Rutherford, saluée par la critique.
Quelle est l’histoire d’Extra-lucide ?
Denise vit recluse chez son amie Joy, ancienne star du porno décidée à tourner la page. Pour survivre, elle se sert de son don pour conseiller des clients, en tant que coach de vie. Cependant, son quotidien est bouleversé lorsque son père, Jacques, disparu depuis l’enfance, ressurgit sans explication.
« La télépathie est un vieux truc de scénariste, c’est formidable de se donner la possibilité d’imaginer les pensées des gens », confie le réalisateur à TV Magazine. Le duo formé par Camille Rutherford et Sabrina Ouazani donne corps à un récit oscillant entre légèreté et douleur.
Qu’en pense la presse ?
La presse francophone salue cette nouveauté bleu-blanc-rouge, jugée originale. Le Monde lui reconnait un « charme singulier », une production « en totale liberté » tandis que Télérama évoque une série « imprévisible ». France Inter parle d’une œuvre « très réussie », qui « aborde avec intelligence des réflexions sur la vérité, l’authenticité, le masque social que nous portons tous ».
La presse souligne une identité visuelle et narrative singulière. « Une impression […] un peu surfilmée », mais une réalisation « très personnelle », juge Le Monde. « Une comédie douce-amère » où « le rythme, le style, évoluent au fil des six épisodes » du côté de TV Magazine. Diverto salue une direction artistique immersive où « l’image, la musique, le son participent à l’immersion ».
Un casting unanimement salué
Le point le plus acclamé de cette nouvelle production reste sans conteste son casting. « Excellente », « géniale », l’interprétation de Camille Rutherford a conquis tous les titres dans le rôle « sur-mesure » selon Télérama de cette protagoniste torturée. Sabrina Ouazani n’est pas en reste, jugée « prodigieuse » par Le Monde, « toujours lumineuse » selon TV Magazine. « Les autres rôles ont un peu plus de mal à exister », nuance enfin Le Monde, qui perçoit également quelques rebondissements « un peu légers », malgré un accueil très largement enthousiaste.
