Le réseau social affichera désormais ce genre de publications plus bas dans le fil d’actualité.
Instagram souhaite éviter que les utilisateurs tombent sur des contenus potentiellement dangereux. Ce 20 janvier, il a annoncé de nouvelles mesures pour que ces derniers soient moins visibles sur sa plateforme. Les règles communautaires du réseau social interdisent déjà ce genre de publications, mais les nouvelles mesures lui permettront de s’en prendre à celles étant à la limite de l’infraction de ses directives ou n’ayant pas encore été vérifiées par les modérateurs. Ce sont des « messages qui peuvent contenir du harcèlement, des discours haineux ou qui peuvent encourager la violence ».
Concrètement, lorsque les systèmes d’Instagram détecteront des contenus potentiellement dangereux, ceux-ci seront désormais affichés plus bas dans le fil d’actualité des utilisateurs, mais aussi dans les stories des abonnés d’une personne. Afin de comprendre si une publication est susceptible d’enfreindre ses règles, la plateforme examinera des éléments comme une légende similaire à une autre ayant violé ses directives. Instagram précise que ce changement ne concernera que les publications individuelles et non les comptes dans leur ensemble.
Utiliser les signalements pour réduire la visibilité des contenus
Dans son communiqué, Instagram explique en outre qu’il va se servir des signalements des utilisateurs pour rendre les contenus moins visibles. « Désormais, nous examinerons également la probabilité que vous signaliez une publication comme l’un des signaux que nous utilisons pour personnaliser votre flux ». Autrement dit, les systèmes du réseau social utiliseront l’historique de signalement de contenus d’un utilisateur pour prédire si celui-ci pourrait signaler une publication. Si c’est le cas, le message sera affiché plus bas dans son fil d’actualité.
Ce n’est pas la première fois qu’Instagram réduit la visibilité d’un type de contenus. Elle le fait déjà avec les publications contenant de la désinformation identifiée par des fact checkers (vérificateurs de faits) ou avec celles partagées à partir de comptes ayant diffusé des fausses informations à plusieurs reprises dans le passé. Par ce changement, la plateforme affirme ainsi continuer à lutter contre les contenus dangereux, alors qu’elle est toujours accusée de nuire à la santé mentale des adolescents. Pour changer cette image, le réseau social multiplie les annonces positives, à l’image de l’arrivée d’un contrôle parental en mars prochain.