L’œuvre de Gōshō Aoyama s’offre un nouveau chapitre au cinéma. Sorti en salles le 12 novembre, La mémoire retrouvée entraîne le célèbre détective japonais dans une enquête hivernale, saluée par la presse pour son intrigue maîtrisée.
Trente ans après le début de ses premières enquêtes, le plus petit des détectives n’en a toujours pas fini avec les criminels. Ce 12 novembre, Détective Conan fait son retour dans un nouveau long-métrage intitulé La mémoire retrouvée, distribué dans les cinémas partenaires d’Eurozoom. Ce film marque le 28ᵉ opus de la saga inspirée des mangas de Gōshō Aoyama, qui comptent aujourd’hui 107 tomes, le plus récent ayant été publié en avril 2025. Franchise culte de l’animation japonaise, Conan revient cette fois avec une intrigue originale spécialement conçue pour le grand écran, signée Takeharu Sakurai – déjà à l’œuvre pour trois autres longs-métrages.
Quelle est l’intrigue de Détective Conan : la mémoire retrouvée ?
À Tokyo, Conan assiste à l’assassinat de son ancien collègue, Kogorô Mōri. Déterminé à retrouver le meurtrier, il part sur ses traces jusqu’aux montagnes de Nagano, où il fait équipe avec l’inspecteur Kansuke Yamato. Dix mois plus tôt, ce dernier a été victime d’une avalanche qui lui a fait perdre la mémoire. Ses souvenirs fragmentés constituent la clef de l’enquête, qui se complexifie progressivement.

Globalement, les premiers retours de la presse hexagonale semblent favorables à cet énième opus. « Un bon film d’animation, entre scènes d’actions spectaculaires et intrigue bien ficelée », note Télérama, qui salue « des retrouvailles trépidantes » avec un héros toujours aussi attachant. Même constat du côté de L’Info tout court, qui décrit un long-métrage « à la croisée de The Revenant et Rambo », qualifiant l’enquête de thriller « à suspense et rebondissements », fidèle à la veine de la saga. De son côté, Abus de Ciné relève « des scènes introductives à la James Bond » et une enquête « autour d’une nouvelle Loi, sorte de réforme de la justice », sur fond de corruption et de tir au fusil.
Que reproche-t-on à Détective Conan : la mémoire retrouvée ?
Sur le plan visuel, les avis convergent vers une animation « sage, mais honnête ». L’Info tout court note que « la 3D se limite aux engins complexes » et que la mise en scène « se raffine pour lécher ses combats ». The Guardian décrit un style entre le « requiem noir, [les] hallucinations célestes, [les] séquences d’action à la Astro Boy, et [les] séquences éducatives – dans le style inimitable de l’animation japonaise ». Le média britannique salue également « le magnifique générique de fin, dans un paysage enneigé d’un réalisme saisissant ».

Certains médias évoquent toutefois une densité excessive. Abus de Ciné mentionne « un trop plein de personnages complexifiant l’intrigue sans réelle nécessité ». Le quotidien d’outre-Manche va plus loin, évoquant « un labyrinthe bureaucratique déroutant » et « un flot d’explications accablantes », malgré « une énergie débordante ».