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Splinter Cell Deathwatch : que vaut le grand retour de Sam Fisher ?

14 octobre 2025
Par Sarah Dupont
“Splinter Cell: Deathwatch”, le 14 octobre 2025 sur Netflix.
“Splinter Cell: Deathwatch”, le 14 octobre 2025 sur Netflix. ©Netflix

Ce 14 octobre, l’espion revient dans une série d’animation coproduite par Ubisoft et Netflix. En huit épisodes, le héros vieillissant s’offre une renaissance qui, dans l’ensemble, convainc la critique.

Douze ans après sa disparition des radars, le légendaire espion d’Ubisoft, Sam Fisher, reprend du service. Diffusée sur Netflix ce 14 octobre, Splinter Cell: Deathwatch transpose son univers dans un tout nouveau format. Produite par Ubisoft Film & Television avec les studios Sun Creature et Fost, la série d’animation en huit épisodes signée Derek Kolstad (le créateur de John Wick) s’inspire librement des jeux sans en être une adaptation directe.

Quelle est l’histoire de Splinter Cell: Deathwatch ?

Splinter Cell: Deathwatch suit un Fisher vieillissant, retiré dans une ferme polonaise et rappelé à l’action lorsqu’une jeune agente, Zinnia McKenna, surgit blessée à sa porte. Ensemble, ils affrontent une conspiration mondiale où l’ombre d’anciens ennemis refait surface. Une intrigue à la croisée du polar d’espionnage et du drame, portée par Liev Schreiber, qui succède à Michael Ironside pour prêter sa voix au héros.

Splinter Cell: Deathwatch©Netflix

Les premiers retours de la presse sont globalement positifs. Le journal du geek, qui attribue une note de 4,5 sur 5, estime que la série « envoie du lourd » et salue une œuvre « fidèle à la licence […], aussi bien pour le néophyte que le connaisseur ».

Les critiques louent l’équilibre entre action et tension, une animation « aux petits oignons » et une mise en scène « digne des plus costauds du genre ». L’info tout court, qui lui accorde un 7,5/10, parle de son côté d’un « thriller néo-noir à l’animation impeccable », où « la recherche de réalisme rime avec viscéralité ».

Une animation saluée

D’un point de vue visuel, le consensus est plutôt clair. Écran Large (3 sur 5) souligne aussi que l’animation signée Sun Creature et Fost « joue la carte du réalisme » avec une palette lumineuse et urbaine « rappelant Cyberpunk: Edgerunners ».

Splinter Cell: Deathwatch©Netflix

IGN (8 sur 10) évoque quant à lui des « personnages attachants, une intrigue rythmée » et « une violence assumée ». Liev Schreiber est par ailleurs unanimement salué pour « incarner l’humour pince-sans-rire et la dureté ironique » de Fisher.

Une narration qui divise

Mais le ton change du côté de Collider (5 sur 10), qui juge Deathwatch « trop souvent coincée dans une histoire d’espionnage interchangeable ». Si la mise en scène est jugée solide, la série « semble pouvoir accueillir n’importe quel autre héros que Sam Fisher ».

Splinter Cell: Deathwatch©Netflix

Même réserve chez Écran Large, qui regrette une influence excessive de John Wick : « Sous l’impulsion de Derek Kolstad, [l’œuvre] troque la subtilité du renseignement pour une brutalité chorégraphiée ». Selon eux, le glissement vers le spectaculaire « trahit l’essence politique et paranoïaque de la licence ».

Malgré ces réserves, la plupart des critiques saluent la profondeur du personnage, présenté comme un « fantôme vieillissant rattrapé par son mythe » (Écran Large). IGN y voit même une relecture « douce-amère » du héros, tandis que Le journal du geek se réjouit de « voir Fisher évoluer vers un rôle de mentor ».

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