Sorti le 10 octobre, Little Nightmares 3 marque le retour de la saga horrifique sous la houlette de Supermassive Games. Fidèle à son univers cauchemardesque, ce nouvel opus séduit par sa direction artistique et son mode coopératif.
La série d’horreur poétique de Bandai Namco revient avec un troisième épisode. Attendu ce 10 octobre, Little Nightmares 3 marque un tournant pour la saga, désormais développée par Supermassive Games, le studio à l’origine d‘Until Dawn et The Quarry. Elle s’ouvre également à la coopération en ligne. Le titre est disponible sur PC, PlayStation, Xbox et Nintendo Switch et Switch 2.
Un cauchemar à deux voix
Les joueurs incarnent Low et Alone, deux enfants perdus dans le monde cauchemardesque de Nulle-part. Chacun dispose d’un outil propre – un arc pour l’un, une clé à molette pour l’autre – qu’il faut combiner pour résoudre des énigmes et échapper aux créatures qui peuplent l’univers. La formule conserve le style en 2,5D propre à la saga tout en renouvelant la dynamique via son nouveau mode coopératif en ligne.
Dans l’ensemble, la presse évoque un retour réussi. Gameblog, qui lui donne la note de 8/10, parle d’un jeu « porté par une mise en scène aux petits oignons et une bande-son oppressante ». Même notation pour IGN, qui évoque un « univers encore plus abouti », où le mignon flirte avec l’horrifique. Pour Puissance Nintendo (18/20), Little Nightmares 3 « fait mouche une fois encore », tout en permettant de « partager cette expérience avec un ami pour la toute première fois ».
Gameplay et coopération
En revanche, le gameplay divise légèrement les critiques. Tous soulignent la réussite du système de coopération entre Low et Alone, mais plusieurs regrettent son absence en local. Le journal du geek (7/10) évoque un choix « incompréhensible pour un titre aussi intimiste ». IGN apprécie la complémentarité, mais note que « l’IA tend parfois à révéler les solutions avant même qu’on y pense ».
Nintendo Town (8/10), de son côté, salue la précision des puzzles et la coordination qu’ils exigent, mais pointe une frustration décuplée à deux, notamment lors des séquences de fuite face aux monstres.
Une atmosphère toujours aussi oppressante
Sur le plan artistique, la réception est unanime. Gameblog parle d’une « atmosphère glaçante » et d’une « direction artistique réglée au millimètre ». Nintendo Town loue « une esthétique entre Tim Burton et Ghibli plongée dans le goudron » tandis que Le journal du geek salue la bande-son « d’une efficacité redoutable ».
IGN insiste sur la richesse des environnements : nécropole ensablée, fête foraine sinistre, usine de bonbons infernale… autant de décors où le jeu pousse « les limites du cauchemar encore plus loin ». Pour Puissance Nintendo, le sentiment d’oppression reste intact : « Rares sont les endroits qui paraissent totalement sans danger ».
