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Véto des villes (Animal salvaje) : la série sera-t-elle à la hauteur d’Entrevías ?

03 octobre 2025
Par Agathe Renac
“Véto des villes (Animal salvaje)”, le 3 octobre 2025 sur Netflix.
“Véto des villes (Animal salvaje)”, le 3 octobre 2025 sur Netflix. ©Netflix

Après le succès inattendu d’Entrevías, son créateur, Aitor Gabilondo, délaisse le polar urbain pour une comédie rurale diffusée ce 3 octobre sur Netflix.

Personne n’avait misé sur cette série. Pourtant, Entrevías est rapidement devenue un phénomène mondial. Diffusé dans un premier temps sur la chaîne espagnole Telecinco en février 2022, le show a connu une seconde vie grâce à Netflix, cumulant près de 120 millions d’heures de visionnage à l’international en seulement 17 jours. Un succès fulgurant, qui a poussé les producteurs à le renouveler. Après quatre saisons, le casting a finalement fait ses adieux aux spectateurs en février 2025. Huit mois après ce final explosif, son créateur, Aitor Gabilondo, fait son retour sur la plateforme le 3 octobre avec Véto des villes (Animal salvaje), une comédie espagnole en neuf épisodes.

Quelle est l’intrigue de Véto des villes ?

Exit la banlieue madrilène : cette nouvelle production nous plonge dans la campagne galicienne. On y découvre le quotidien d’Antón Gandoy, un vétérinaire rural bourru et attaché à ses traditions. Frappé par la crise agricole qui pousse les fermes d’élevage à fermer les unes après les autres, il perd progressivement sa clientèle, qui ne peut plus le payer. Condamné à se réorienter, il accepte à contrecœur l’aide de sa nièce, qui lui propose un poste dans une animalerie huppée qu’elle dirige à La Corogne.

Luis Zahera dans Véto des villes (Animal salvaje).©Netflix

Toilettage canin dernier cri, musique d’ambiance de centre commercial, accessoires personnalisés multicolores… Il se retrouve propulsé dans un temple du consumérisme pour animaux de compagnie, à l’opposé de sa passion et de ses convictions. Alors qu’il est habitué à la réalité terre-à-terre des vaches et des chevaux, l’adaptation d’Antón dans ce nouveal univers est brutale.

Si Véto des villes s’appuie sur le ressort comique du contraste entre deux mondes que tout oppose – la ruralité authentique et le luxe urbain aseptisé –, la relation familiale au cœur de la série lui permet d’aborder des thématiques plus profondes, comme la santé mentale, la masculinité ou encore l’évolution de la vie rurale.

Luis Zahera et Lucía Caraballo dans Véto des villes (Animal salvaje).©Netflix

Pour ancrer son récit, la production a été entièrement tournée en Galice. Le village fictif de Topomorto prend ainsi vie à travers des lieux bien réels comme Ponte Maceira, Teo, Vedra ou encore Saint-Jacques-de-Compostelle. Pour donner vie à son intrigue, Aitor Gabilondo a misé sur un casting de renom. On retrouve notamment l’acteur primé Luis Zahera (Entrevías, As bestas), Lucía Caraballo (La reina del pueblo), Carmen Ruíz (Los Futbolísimos) et Antonio Durán Morris (A esmorga). Après le succès inattendu d’Entrevías, de Valeria ou encore d’Ángela sur Netflix, Véto des villes pourrait bien devenir le nouveau phénomène espagnol de la plateforme.

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Article rédigé par
Agathe Renac
Agathe Renac
Journaliste
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