TF1 troque le polar sombre pour une fantaisie bretonne où les enquêtes se résolvent autant en commissariat qu’en quincaillerie. Un divertissement jugé léger, incarné par Clémentine Célarié, Bernard Le Coq et Naïma Rodric.
Les jeudis de TF1 s’habillent souvent en polar, et ce n’est pas près de changer. Ce 2 octobre, une toute nouvelle production se dévoile sur la chaîne : Enquête en famille. Cette dernière a été pilotée par Jeanne Le Guillou et Bruno Dega, connus pour Traqués et Visions. Loin des thrillers sombres et des séries procédurales, TF1 parie sur une fiction légère tournée en Bretagne, qui s’inscrit davantage dans le registre de la comédie policière familiale que dans celui du suspense.
Un duo de parents envahissants
L’histoire se déploie autour de Claire et Philippe Rochette, quincailliers bretons campés par Clémentine Célarié et Bernard Le Coq. Fous de polars, ils ne résistent pas à l’envie de s’inviter dans les enquêtes de leur fille Charline (Naïma Rodric), capitaine de police mutée à Rennes. L’affaire est sérieuse pour elle, mais beaucoup plus fantaisiste pour eux, qui transforment chaque scène de crime en terrain de jeu.

Parmi les premiers retours critiques, Allociné donne le ton : « TF1 propose une série policière qui assume pleinement son côté feel good », et « qui joue à fond la carte de l’humour et de la légèreté ». Les intrigues sont jugées convenues, mais servent surtout aux situations cocasses où les parents, maladroits comme attachants, occupent le devant de la scène.
Un trio qui fait mouche
La presse salue la complicité des comédiens. Télé-Loisirs évoque notamment « un duo complice » entre Clémentine Célarié et Bernard Le Coq, qui promet des soirées « pleines d’humour, de simplicité et de tendresse ». « Si vous souhaitez passer un bon moment devant votre écran sans vous prendre la tête, la série est faite pour vous », ajoute de son côté Sud-Ouest. Et Naïma Rodric, plus sérieuse dans son rôle, semble apporter l’équilibre nécessaire à cet univers burlesque.

Certains observateurs regrettent toutefois ce manque d’audace. « Bien trop dans les clous du polar formaté, les premiers épisodes peinent à décoller », estime Télérama, et ce, « malgré le mal que se donnent Clémentine Célarié et Bernard Le Coq ».
Dans son ensemble, l’œuvre ne semble pas cacher son ambition. « [Elle] n’a pas la prétention de révolutionner le genre, c’est une fiction qui respire la légèreté et la bonne humeur », résume de nouveau Allociné. Un choix assumé, qui devrait séduire un public en quête de détente plus que de frissons.