L’Éclaireur revient sur le dénouement de ce drame dystopique inspiré d’un des premiers romans de Stephen King.
Un nouveau film inspiré de l’œuvre de Stephen King est sorti sur les écrans français le 1er octobre 2025. Marche ou crève, écrit par Stephen King en 1979 sous le pseudonyme Richard Bachman, est un drame basé dans un futur dystopique au postulat explicite : les États-Unis, devenu un pays totalitaire, organise chaque année La Grande Marche, un jeu diffusé à la télévision permettant à 50 personnes tirées au sort de tenter de remporter un prix d’une valeur inestimable, leur vœu le plus cher.
Les règles sont simples, les participants doivent marcher à une vitesse minimale de 5 km/h (sous peine d’être abattus), jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un. Le film met notamment en scène Mark Hamill, Cooper Hoffman, David Jonsson ou encore Garrett Wareing.
Francis Lawrence adapte le roman au cinéma, et confirme son appétence pour les récits dystopiques façon Battle Royal. Il est, en effet, le cinéaste des quatre derniers films Hunger Games — un autre jeu de la mort — et réalisera l’an prochain Hunger Games : lever de soleil sur la moisson.
Si le postulat de Marche ou crève est ainsi des plus basiques — avec la promesse implicite de voir comment va se dérouler ce « jeu » télévisé —, le long-métrage va dans une direction inattendue, contenant tous les ingrédients d’un bon Stephen King. Retour sur le dénouement de Marche ou crève, mais attention, les lignes suivantes divulgâchent la fin du film.
Comment se termine l’adaptation ?
Marche ou crève fonctionne sur deux tableaux : ce qui se passe devant les yeux du spectateur (La Longue Marche, aux conséquences désastreuses pour les participants), mais aussi ce qui n’est pas montré directement concernant la situation politique et sociale des États-Unis.
En se basant dans un futur dystopique, l’espoir est absent du monde de Marche ou crève. Ce qui ne va pas empêcher les concurrents d’en trouver un peu, en remportant la victoire.
Le film suit principalement deux amis, Raymond Garraty (Cooper Hoffman) et Peter McVries (David Jonsson), qui tentent de s’entre-aider pendant une longue partie du jeu. À mesure que le film avance, le spectateur comprend les motivations de Raymond : il souhaite venger son père, tué par le Colonel interprété par Mark Hamill. McVries, de son côté, souhaite obtenir de l’argent afin d’aider des enfants réfugiés, comme il le fût pendant la guerre.
À mesure que les candidats périssent (abattus par les soldats entourant le cortège, ou pour d’autres raisons), Raymond et Peter se trouvent être les deux derniers hommes vivants. Raymond décide alors de s’arrêter et se sacrifie pour offrir à son ami la victoire. Peter, comme gain, demande un revolver et tire sur le Colonel, accomplissant ainsi le rêve de son ami mort. Puis, il reprend sa marche, montrant ainsi qu’il n’y a aucun véritable gagnant.