L’entreprise spécialisée dans la grande distribution a déposé plusieurs marques de commerce, indiquant son intention de créer sa propre cryptomonnaie, mais aussi de concevoir et vendre des biens et services virtuels.
Alors que le métavers n’inspire pas confiance en France, il séduit de plus en plus aux États-Unis. Après les entreprises du numérique et les villes, c’est un nouvel acteur qui semble s’aventurer dans ce domaine. Le géant de la grande distribution Walmart a en effet déposé une série de marques auprès du Bureau américain des brevets et des marques de commerce fin décembre, suggérant qu’il pourrait prochainement faire son entrée dans le métavers. La société aurait pour intention de créer et de vendre des biens virtuels tels que des produits électroniques, des jouets, des équipements sportifs, des vêtements et bien d’autres encore.
Walmart souhaiterait également proposer à ses clients une cryptomonnaie ainsi que la possibilité d’acheter et de vendre des jetons non fongibles (NFT). Ces derniers permettraient d’authentifier des biens et des images d’art numériques téléchargeables. Un autre dépôt de marque mentionne par ailleurs le développement et la conception de magasins et de salles d’exposition virtuels.
Des biens et services disponibles dans des environnements virtuels
Le géant de la grande distribution pourrait en outre fournir différents services dans le domaine de la nutrition, de la santé et du bien-être dans des environnements de réalité virtuelle (VR) et de réalité augmentée (RA). Des services « d’entraînement physique », de « conseil en nutrition » ou encore de « soins médicaux » sont par exemple évoqués dans les documents. Ces environnements virtuels seraient aussi une source de divertissement pour les utilisateurs, avec la diffusion en direct d’événements ou la préparation et l’hébergement de spectacles virtuels.
Selon les marques de commerce déposées, les utilisateurs accéderont à ces mondes numériques grâce à des logiciels informatiques, de jeu, d’applications mobiles et de réalités virtuelle et augmentée. Cela laisse entendre qu’ils pourront utiliser leur ordinateur, leur smartphone ou des équipements de VR et de RA comme les casques et les lunettes, bien qu’aucune technologie ne soit mentionnée dans les documents. Ces environnements ne permettront d’ailleurs pas seulement d’accéder à des biens et des services virtuels car il sera possible d’y concevoir son avatar et d’interagir avec d’autres personnages numériques en utilisant « la voix, la vidéo, le texte, des animations et d’autres modes de communication ».
Malgré le dépôt de toutes ces marques, il semblerait que Walmart n’ait pas de projet immédiat pour le métavers. L’entreprise a en effet indiqué qu’elle explorait en permanence la manière dont les technologies émergentes peuvent façonner les futures expériences d’achat et qu’elle testait constamment de nouvelles idées, dont certaines finissent par devenir des produits ou des services pour les clients.
