La quatrième édition du festival toulousain s’est tenue du 29 au 31 août 2025. Un événement qui s’est invité dans les stories de (très) nombreuses personnalités d’Internet et qui a attiré 155 000 visiteurs cette année.
Les festivals, c’est comme les tatouages : on ne pense en faire qu’un, et puis on ne s’arrête plus. Le Fnac Live, Garorock, We Love Green, les Solidays, Lollapalooza… Ces week-ends de fête sont devenus mes rendez-vous incontournables de l’été. Alors quand Bigflo et Oli ont annoncé en 2022 lancer leur propre festival dans ma ville natale, je ne pouvais que me réjouir de la nouvelle : ils allaient (enfin) offrir à Toulouse l’événement culturel qu’il méritait. Trois ans après son lancement, le Rose est-il vraiment à la hauteur de nos attentes ? Pour en avoir le cœur net, j’ai enfilé ma meilleure tenue rose (dress code oblige) et foulé le terrain sableux du MEETT pour me faire un avis (vraiment) objectif.
Une affaire de famille
La vraie force du Rose, c’est l’implication de ses créateurs. Les deux frères croient en ce projet et s’investissent réellement dans son développement. Ils choisissent leurs invités avec minutie, justifient chaque décision et incarnent le festival avec brio, que ce soit sur les réseaux sociaux – on ne peut que saluer le travail réalisé sur le compte Instagram de l’événement – ou lors de ces trois journées durant lesquelles ils apparaissent sur scène et traversent la foule à vélo. Ce festival est à l’image de leur musique et de leur duo : sincère et humain.
Cette authenticité se retrouve dans les nombreux stands et animations proposés lors du week-end, dans la volonté de mettre en avant les entreprises locales, mais aussi dans les (très) nombreux remerciements adressés aux bénévoles, au service de sécurité et à toutes ces petites mains qui s’affairent dans les coulisses pour faire vivre le festival.
Des invités de renom et des surprises en cascade
Les rappeurs n’ont qu’un objectif : offrir de la joie à leur public. Sur scène, Oli répète une phrase, comme un mantra : « Vous nous avez respectés, on vous doit aussi le respect ». Et la promesse est tenue. On retrouve les grosses têtes d’affiche qui ont marqué les événements estivaux de cette année – Jorja Smith, SDM, Kavinsky, Rilès, Pierre Garnier, Ninho et Niska, Luidji, Vald…–, mais aussi des invités surprises qui se joignent à Bigflo et Oli durant leur concert pour performer leurs plus gros tubes.
Durant les soirées de samedi et dimanche, les deux frères ont ainsi appelé une dizaine de guests sur scène, dont Fatal Bazooka, Bekar, Lujipeka, Mario (d’Émile et Images), Franglish, Keblack, Marguerite, ou encore Bleu Soleil. Ils ont aussi convié leurs amis influenceurs – à savoir quasiment tout le YouTube game actuel – à prendre les platines ou à danser avec eux sur scène. On a ainsi pu apercevoir Léna Situations, Maghla, Seb, Hugo Décrypte, Djilsi, Léopold Lemarchand ou encore Marcus. Un régal pour ceux qui, comme Oli, sont des rats de stars.
Ces surprises à la chaîne, l’énergie des deux frères et de leurs invités, la bonne humeur des festivaliers – habillés en rose pour l’occasion –, les animations et l’organisation sans faille du Rose en font un rendez-vous incontournable de l’été, au même titre que les plus gros événements français. Ses créateurs se donnent les moyens pour intégrer le public à leur fête géante, et ça marche. On ressort de ces trois jours avec un immense sourire aux lèvres et l’envie de recommencer l’année suivante. Le Rose est-il le meilleur le festival de l’Hexagone ? Ça se discute – même s’il est clairement dans mon Top 3. Mais une chose est sûre : c’est définitivement le plus humain, et celui qui vous rendra le plus heureux.
