TF1 adapte le best-seller de l’auteur français dans une mini-série de six épisodes, diffusée dès le 25 août sur la chaîne. Un drame familial et psychologique qui captive, jusqu’à un dénouement inattendu.
Écrivain français incontournable de ces dernières années, Michel Bussi a ce quelque chose qui mêle réel et impossible. Dans son roman Rien ne t’efface, paru en 2021 aux Presses de la Cité, l’auteur de best-sellers joue de nouveau sur cette frontière poreuse entre réalité et fantastique, un succès littéraire qui a trouvé plus d’un demi-million de lecteurs dans l’Hexagone.
Ce 25 août, son ouvrage prend une autre dimension avec la diffusion d’une mini-série en six épisodes sur TF1, réalisée par Jérôme Cornuau et écrite en collaboration avec l’écrivain. Comment se conclut ce drame familial aux accents de thriller psychologique ? Voici ce que l’on sait de la fin de l’ouvrage.
Entre drame intime et enquête troublante
Le roman s’ouvre en 2010, sur une plage de Saint-Jean-de-Luz. Maddi, médecin, perd son fils Esteban, disparu le jour de ses dix ans. Dix ans plus tard, de retour sur la côte basque, elle croise Tom, un enfant qui lui ressemble étrangement et dont les gestes lui rappellent ceux de son fils.

Convaincue qu’il existe un lien entre eux, elle quitte tout pour s’installer à Murol, en Auvergne, où vit la famille de Tom. Dans ce décor de montagnes et de lacs, le doute s’installe : l’enfant serait-il la réincarnation de son fils disparu ?
La révélation
Peu à peu, Maddi se convainc que Tom n’est pas un garçon comme les autres. Ses intuitions semblent confirmées lorsqu’un test ADN révèle une correspondance parfaite entre Esteban et Tom. Autrement dit, ils possèdent le même profil génétique.

La fin du roman met fin à toutes les hypothèses surnaturelles. Tom n’est pas un fantôme, ni une réincarnation : il est en réalité le clone d’Esteban. Derrière cette manipulation se cache une entreprise scientifique et médicale clandestine, menée par des proches de Maddi. En utilisant des cellules prélevées sur Esteban, ils ont redonné naissance à un enfant génétiquement identique.
Une conclusion amère
La révélation plonge Maddi dans un mélange de sidération et de désillusion. Pendant des mois, elle a voulu croire au miracle d’un retour. Mais la réalité est plus brutale : Tom n’est pas Esteban, seulement sa copie biologique. La fin du livre se clôt sur une phrase empruntée à Jean-Jacques Goldman, dans la musique Pas toi – « Rien ne t’efface… Je pense à toi ».