[Rentrée littéraire 2025] La chanteuse, Rebeka Warrior, dévoile, ce 20 août, son premier roman. Baptisé Toutes les vies, il revient sur le combat face à la maladie de sa femme, emportée par un cancer du sein.
La rentrée littéraire se poursuit. Auteurs et autrices installés côtoient les talents émergents de la littérature. Parmi eux, la musicienne Rebeka Warrior, qui dévoile, ce 20 août, son premier roman. Intitulé Toutes les vies et paru aux éditions Stock, ce livre est à la fois une histoire d’amour et une histoire de mort. La chanteuse, figure emblématique de la scène électro-punk, y raconte le combat en vain de sa femme, Pauline, contre le cancer du sein, mais aussi les problématique qui accompagnent la fonction d’aidant. Comment soutenir sans déprimer ? Comment ne pas perdre espoir face à la mort ?
Dans un texte virtuose mêlant autobiographie, poésie et citations, la moitié du duo Kompromat mène une réflexion personnelle et saccadée, entre souvenirs et pensées. Jean-Jacques Rousseau, Simone de Beauvoir ou encore Marc Auréle côtoient ainsi les morceaux de vie du couple, tandis que les lettres de Pauline et la liste des personnes à ne pas oublier durant les obsèques ponctuent le récit auto-fictionnel de Rebeka Warrior.
Un premier roman marquant ?
Le livre peut donc compter sur un style unique sur lequel l’artiste est revenue à l’occasion d’un entretien accordé aux éditions Stock, partagé sur les réseaux sociaux par l’autrice : « J’ai écrit ce roman comme j’aime écrire mes paroles, mes lyrics et mes chansons […] j’ai écrit en parlant et en chantant beaucoup dans ma tête ».
Avec Toutes les vies, Rebeka Warrior offre un véritable récit sur la reconstruction entre réalité et fiction, entre vie et mort, entre amour et deuil. Imaginé comme l’histoire d’une femme « qui se tourne vers la spiritualité et l’écriture pour trouver la force », ce premier roman apparaît particulièrement percutant.
À ce titre, il a notamment été sélectionné parmi les 30 livres en lice pour le Prix du Roman Fnac 2025 aux côtés de Quatre jours sans ma mère (Philippe Rey) de Ramsès Kefi, La collision (Gallimard) de Paul Gasnier ou encore de Trois enterrements (Actes Sud) d’Anders Lustgarte ; autant de premiers romans à découvrir durant la rentrée littéraire de 2025.