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Amanda Seyfried confrontée à une sombre enquête dans La rivière des disparues

25 mars 2025
Par Agathe Renac
“La rivière des disparues”, le 27 mars sur Max.
“La rivière des disparues”, le 27 mars sur Max. ©Max

Présentée en avant-première au festival Series Mania, l’œuvre produite et portée par Amanda Seyfried est très prometteuse.

C’est l’événement de la semaine à Series Mania. Ce 25 mars, Amanda Seyfried, lauréate d’un Emmy Award pour The Dropout, foulera le tapis rouge du festival pour présenter en avant-première sa nouvelle série, dont elle est la productrice exécutive et actrice principale. Sélectionnée en compétition internationale et diffusée dès ce 27 mars sur la plateforme Max, La rivière des disparues est une adaptation du roman éponyme de Liz Moore – qui est également la productrice exécutive et la scénariste du show. Une œuvre en huit épisodes (d’une soixantaine de minutes) qui promet une histoire aussi haletante qu’addictive.

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Affaire de famille

« La rivière des disparues raconte l’histoire de Mickey (Amanda Seyfried), un officier de police qui patrouille dans un quartier de Philadelphie durement touché par la crise des opioïdes, détaille le synopsis. Lorsqu’une série de meurtres commence dans le quartier, Mickey se rend compte que son histoire personnelle pourrait être liée à l’affaire. »

Également portée par Nicholas Pinnock (Fortitude), Ashleigh Cummings (Love Hunters) ou encore John Doman (Borgia), l’œuvre présente plusieurs arcs dramatiques efficaces, comme un drame familial et un mystère criminel.

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Une histoire forte, qui a tout de suite séduit la co-créatrice et showrunneuse Nikki Toscano (The Offer). « Le défi que représentait l’adaptation de cette émouvante histoire d’amour entre deux sœurs, qui se tisse élégamment entre le passé et le présent, était passionnant, d’autant plus que l’histoire du passé de cette famille est une clé essentielle pour résoudre l’enquête criminelle qui se déroule dans le présent, confie-t-elle dans un communiqué de presse. (…) Mais ce qui m’a peut-être le plus attiré, c’est l’ambition de cette série de renverser les stéréotypes : ceux qui sont nés dans la pauvreté et la toxicomanie, les travailleurs du sexe, ceux qui ont été exclus ou marginalisés après être passés à travers les mailles du filet de leur communauté et enfin ceux qui travaillent dans la police. »

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Quand on la questionne sur l’inspiration première de son œuvre originale, la co-créactrice et scénariste de la série Liz Moore évoque des souvenirs de sa première fois à Kensington. « [C’est] un quartier de Philadelphie très vivant et très uni qui m’est devenu très cher, qui est souvent mal compris et mal compris dans les médias, explique-t-elle dans ce même communiqué. Je pourrais dire que la première graine a été plantée par l’histoire de ma propre famille en matière de toxicomanie, qui s’étend sur plusieurs générations et qui a été un sujet de conversation entre nous bien avant ma naissance. Je pourrais dire que c’est le fait d’être une sœur qui a inspiré La rivière des disparues, ou le fait de vivre dans la ville de Philadelphie. En réalité, c’est un mélange de tout cela. » Récit intime, sensible et bouleversant, cette série s’annonce comme l’un des incontournables de ce printemps.

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Article rédigé par
Agathe Renac
Agathe Renac
Journaliste