L’actrice a confié avoir fait un « burn-out sexuel » suite aux nombreuses scènes intimes tournées, seule, ou avec l’acteur Harris Dickinson.
Babygirl est sorti en salles ce 15 janvier 2024 et pourrait faire sensation lors des prochaines semaines. En mettant en scène la rencontre et la relation entre une femme d’affaires bien installée dans sa vie et un stagiaire plus jeune, le film joue la carte du thriller érotique et de la libération des fantasmes féminins.
Nicole Kidman y trouve un nouveau grand rôle, et partage l’affiche avec Harris Dickinson, star montante du cinéma notamment vu dans Sans filtre (2022) et Iron Claw (2024). Cependant, lors d’un entretien accordé à The Sun, l’actrice a fait part de la complexité de son rôle, qui impose plusieurs scènes à caractères sexuels, que cela soit seule ou à deux. L’actrice australienne évoque ainsi une frustration rencontrée avec les heures de tournage nécessitant des contacts physiques.
Le rôle l’a poussée dans ses retranchements, avec une sorte d’excitation permanente très bénéfique pour le film. Toutefois, ceci a eu quelques conséquences. En effet, et comme elle l’évoque auprès du magazine, la comédienne a « dû faire une pause pendant le tournage pour ne plus avoir d’orgasme. […] Il y a eu des moments où je pensais : je m’en fiche si je ne suis plus jamais touché de ma vie ».
Un film sur une femme réalisé par une femme
Mais si Nicole Kidman a atteint ce stade émotionnel et physique à un moment donné, c’est aussi grâce à la complicité partagée avec la réalisatrice Halina Reijn et au sentiment de confiance entre elles. Le film, inspiré notamment du style de Paul Verhoeven (Basic Instinct) ou de Michael Haneke (La pianiste) est une réponse de la part de la réalisatrice à ces films qu’elle adore — et qui sont de vraies références —, mais qui sont toutes écrits et réalisés par des hommes.
Babygirl est un long-métrage érotique sur une femme fait par une femme, avec un autre regard et ayant permis à son actrice principale de s’épanouir dans le rôle, malgré la complexité et cette sensation de « burn-out sexuel » vécue ensuite.
