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Power : faut-il vraiment (re)voir cette série culte sur Netflix ?

08 janvier 2025
Par Sarah Dupont
Omari Hardwick dans la saison 1 de “Power”.
Omari Hardwick dans la saison 1 de “Power”. ©FOX/Starz

Disponible depuis le 8 janvier sur la plateforme, l’intégrale de Power invite à (re)découvrir ce show mêlant crime, ambition et drame, qui a marqué toute une génération il y a plus de dix ans.

C’est un événement pour les amateurs de séries cultes : l’intégrale de Power sera disponible sur Netflix dès le 8 janvier. Diffusée pour la première fois en 2014, cette production américaine, créée par Courtney Kemp Agboh et produite par le rappeur et acteur 50 Cent, s’étend sur six saisons et 63 épisodes. Acclamée par le public, mais accueillie avec réserve par certaines critiques, Power a marqué une génération tout en divisant les avis.

Entre ambition et danger

L’histoire suit James « Ghost » St. Patrick, interprété par Omari Hardwick, un homme tiraillé entre deux mondes. D’un côté, il est le propriétaire prospère d’un nightclub new-yorkais nommé Truth. De l’autre, il dirige l’un des réseaux de drogue les plus influents de la ville. Cherchant à laisser derrière lui ses activités criminelles pour embrasser une vie légitime, Ghost se retrouve pris dans un tourbillon de conflits.

Omari Hardwick dans Power.©FOX/Starz

L’intrigue mêle drame familial, tensions criminelles et ambitions personnelles, explorant des thèmes puissants comme la dualité morale, la quête de pouvoir et les sacrifices nécessaires pour protéger ses proches. Ghost, à la fois héros et antihéros, évolue dans un monde où chaque choix peut être fatal.

Un casting mémorable

Le succès de Power repose en grande partie sur son casting remarquable. Omari Hardwick (Sorry to Bother You) interprète James « Ghost » St. Patrick, tandis que Naturi Naughton (Notorious) joue Tasha, sa femme. Lela Loren (Altered Carbon) incarne Angela Valdes, procureure tiraillée entre son devoir et son amour pour le protagoniste. Joseph Sikora (Ozark) prête quant à lui ses traits à Tommy Egan, son associé et ami d’enfance, et Curtis « 50 Cent » Jackson (Den of Thieves) complète la distribution dans le rôle de Kanan Stark.

Lela Loren et Omari Hardwick dans Power.©Jessica Miglio/FOX/Starz

Le succès de la série a donné naissance à un véritable univers étendu. Quatre spin-offs, dont Power Book II : Ghost et Power Book III : Raising Kanan, explorent les histoires secondaires et les personnages clés.

Critiques d’hier, perspectives d’aujourd’hui

À sa sortie, le show a été salué pour son rythme effréné et son esthétique léchée, mais critiquée pour son manque d’originalité. The New York Times notait alors en 2014 : « Bien que la série ne soit pas particulièrement créative ou subtile, elle est étonnamment attrayante ». Pour Télérama, en revanche, Power oscillait « entre le soap écrit par des fans de Scarface et la caricature de films de gangsters ».

Omari Hardwick et Naturi Naughton dans Power.©Starz Entertainment

Plus sévère, Slant Magazine écrivait : « Si Les Soprano, dans toute sa complexité, trouvait de l’épaisseur dans son antihéros endommagé par une vie de violence, Power n’est rien de plus qu’un pâle soap réchauffé autour de l’obsession de Ghost pour les armes et la drogue ». De son côté, The Hollywood Reporter relevait une intrigue trop conventionnelle, malgré l’ambition de ses créateurs : « Power aspire à être une série complexe et signifiante, mais ressemble davantage à un clip vidéo qu’à un véritable drame. »

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Malgré ces critiques variées, elle a su rassembler un public fidèle et s’imposer comme un phénomène culturel. Avec son arrivée sur Netflix, une nouvelle génération de spectateurs pourrait s’intéresser et découvrir cette série. À voir ou à revoir, dès le 8 janvier.

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