Quatre ans après leur dernier épisode, les familles Lepic et Bouley s’envolent pour une mission atypique. Entre crise existentielle et voyage spatial, ce double épisode diffusé le 18 décembre promet une odyssée entre humour et découverte, à découvrir sur France 2 puis Disney+.
Les Lepic et les Bouley, familles emblématiques de la série culte Fais pas ci, fais pas ça, reviennent ce mercredi 18 décembre à 21h05 sur France 2, dans un double épisode inédit. Intitulé On va marcher sur la Lune, cet opus sera également disponible en streaming sur Disney+ dès le lendemain. Après une pause de quatre ans, les personnages retrouvent leurs fans pour une aventure hors du commun.
Un voyage lunaire quatre ans après
Depuis ses débuts en 2007, Fais pas ci, fais pas ça a marqué la télévision française avec son humour décalé et ses portraits savoureux de familles que tout oppose. La série avait tiré sa révérence en 2017 après neuf saisons et 68 épisodes, avant un retour ponctuel en 2020 avec le téléfilm Y aura-t-il un Noël à Noël ?. Aujourd’hui, ce nouvel épisode transporte les Lepic et Bouley dans un voyage dans l’espace.
Le scénario, signé par la co-créatrice Anne Giafferi, met en scène les deux couples en pleine crise existentielle. Fabienne (Valérie Bonneton) et Valérie (Isabelle Gélinas) se réinventent, l’une dans l’écriture de romans érotiques, l’autre en flirtant avec les théories complotistes, tandis que leurs maris Denis (Bruno Salomone) et Renaud (Guillaume de Tonquédec) peinent à retrouver un sens à leur vie après des revers professionnels. Leurs enfants, inquiets, décident alors de les inscrire à un concours de l’Agence spatiale européenne (ESA), qui offre à des civils la chance de partir sur la Lune. Contre toute attente, les deux familles sont sélectionnées.
Un humour gravitationnel
Ce double épisode, divisé en deux parties, mêle science-fiction et comédie familiale. Le réalisateur Alexandre Castagnetti s’est appuyé sur des conseils de l’ESA et de l’astronaute Jean-François Clervoy pour renforcer la crédibilité des scènes spatiales, tournées avec un budget limité. Entre harnais et décors improvisés dans la mer de sable de Fontainebleau, le tournage a nécessité une inventivité constante.
« Nous avons tourné au printemps, à un moment où les nuits sont courtes, ce qui compliquait le planning », a expliqué le réalisateur lors d’un point presse. Guillaume de Tonquédec a décrit l’expérience avec humour : « Il y a des scènes tout à fait ridicules quand vous les voyez en vrai. On était posé sur une espèce de table de massage avec des roulettes. Mais c’était tellement drôle et jouissif à faire. »
Un retour original séduisant, mais pas toujours convaincant
Les premiers retours critiques mettent en lumière une intrigue surprenante. Le site Télé-Loisirs évoque une « idée un peu farfelue », mais souligne que « l’ADN de la série, dans la diversité des thèmes abordés, est maintenu », notamment en explorant des questions liées à l’âge et à la réinvention personnelle.
Cependant, certains médias pointent une évolution qui pourrait déconcerter les spectateurs. Selon Le Point, « la fantaisie déjantée cède ici trop souvent le pas à la farce », et le scénario prend parfois des directions jugées « abracadabrantesques ».
Malgré ces réserves, le plaisir des retrouvailles avec les personnages reste intact. Comme le souligne Allociné, « même si on ne louperait ce rendez-vous pour rien au monde, on espère un nouvel épisode plus flamboyant ».