À quelques jours de la nouvelle année, l’heure est au bilan. Poésie, écriture, défis… Avec des formats et des exercices variés, ces carnets nous permettent de réaliser un travail introspectif pour attaquer 2025 en pleine conscience.
En mode avion – carnet de déconnexion, de Blachette
Ce carnet de déconnexion s’adresse à ceux qui « se sentent épuisés, constamment connectés, mais déconnectés du monde réel », indique First. Ainsi, l’artiste Blachette invite les lecteurs à ralentir, à prendre le temps de réfléchir et à laisser libre cours à leur créativité. Véritable allié à emporter partout avec soi, ce livre nous offre une multitude d’espaces pour noter nos pensées, nos idées et nos rêves.
À travers des questions simples, l’œuvre nous pousse à réfléchir au positif qui nous entoure, au meilleur moment de notre journée, ou encore au souvenir heureux de chaque année de notre vie. Il nous demande aussi un travail d’introspection en nous interrogeant sur des sujets variés : pourquoi a-t-on acheté ce carnet ? Quel est notre rêve du moment ? Quels sont les défis qu’on a surmontés et les leçons qu’on en a tirées ?
Ponctué de dessins modernes, En mode avion nous propose aussi des conseils pratiques, nous incite à écrire nos pensées et à dessiner, et nous met au défi (écrire une histoire à partir de trois mots énoncés par un proche, dessiner la carte de la ville dans laquelle on vit, écrire toutes nos pensées en dix minutes top chrono…). Plus qu’un simple carnet de déconnexion, cet ouvrage nous rappelle l’importance de se recentrer.
J’avais oublié que c’était beau, d’Hadrien alias @crottinsverbaux
Le compte Instagram d’Hadrien est un véritable pansement pour le cœur. C’est beau, doux, tendre et poétique. Partageant de courts poèmes, des réflexions et des illustrations presque enfantines, le créateur, plus connu sous le nom de @crottinsverbaux, a un don pour faire sourire ceux qui croisent son chemin.
Dans l’espoir de partager ce petit shot de bonheur avec le plus grand nombre, ce dernier s’est lancé un défi : imaginer et créer un livre. « Vous me connaissez, fallait que j’invente un format qui n’existait pas », s’amuse l’artiste dans un post sur les réseaux sociaux. Entre le recueil de poésie et le carnet d’écriture, ce carnet d’expériences poétiques nous « ouvre à l’émerveillement » pour « saisir la beauté et faire jaillir la poésie du quotidien », détaille Solar.
Avis aux plus anxieux : cet ouvrage ne demande aucun prérequis. Très accessible, il contient 100 poèmes, 75 dessins-poèmes et 90 exercices pour « ouvrir son regard poétique au quotidien, à travers des moments de vie qu’on traverse toutes et tous », assure l’auteur. Avec ses dessins colorés et ses pages soignées, l’œuvre nous donne envie de plonger dans cette aventure douce et sensible.
On se laisse porter par les visuels, on accueille la beauté des poèmes et on crée. L’artiste nous pousse à imaginer des histoires, à dessiner des paysages, mais aussi à entreprendre un travail introspectif. J’avais oublié que c’était beau est clairement le cadeau à offrir à tous ceux qui ont besoin de (re)trouver la magie dans leur vie.
Du baume au cœur, de Flore Perrault alias @jecrisparfois
Flore Perrault a cette capacité à mettre des mots sur nos maux. Sur Instagram, elle parle d’amour, de joie, de nostalgie et de toutes ces émotions qui s’invitent dans notre tête. Tout comme Hadrien, elle a décidé de poursuivre l’aventure avec un ouvrage qui est, lui, bien physique. Durant un an, l’autrice a imaginé ce livre qui est son « introspection la plus personnelle à ce jour » et qui représente pour elle « le moyen le plus doux et révélateur pour exorciser toutes ces émotions ».
Divisé en 50 thématiques, ce carnet est conçu pour nous accompagner dans notre processus de guérison. Composé de poèmes, de croquis et d’exercices d’écritures, Du baume au cœur nous invite à entreprendre une thérapie par la poésie en renouant avec nos émotions et avec nos expériences les plus intimes. Le but n’est pas d’écrire de belles proses, mais de tenter le procédé d’écriture automatique pour aller à l’essentiel et se laisser porter par ses pensées. Un processus qui peut bousculer, mais qui permet surtout d’apaiser les tempêtes qui grondent parfois à l’intérieur.